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Avec les propositions faites par François Hollande lors de ses vœux (1), nous sommes « très très loin de ce qu'il faudrait faire » pour redresser l'économie de la France, estime le président de l'UMP, Jean-François Copé lors d'une conférence de presse organisée ce mercredi 8 janvier 2014. Jean-François Copé considère que la « supposée baisse de charges c'est un minimum pour espérer donner une nouvelle impulsion à l'emploi et la croissance dans notre pays », mais le président de la République François Hollande « ne le fera pas ! D'abord parce qu'il est incapable de baisser les dépenses et deuxièmement parce qu'il n'a pas de majorité pour cela », la « porosité entre la gauche et l'extrême gauche étant le péché initial de ce gouvernement ». Le président du principal parti d'opposition appelle le Medef à ne pas relâcher ses exigences vis-à-vis du gouvernement.
Le Medef « est prêt à participer et à s'impliquer activement pour bâtir concrètement le pacte annoncé par le Président de la République. Il faut cependant avancer rapidement car il y a urgence ». C'est ce que déclare Pierre Gattaz, président du Medef, le 1er janvier 2014, au lendemain des voeux aux Français de François Hollande dans lesquels le chef de l'État a proposé « un pacte de responsabilité aux entreprises[…] fondé sur un principe simple : moins de charges sur le travail, moins de contraintes sur leurs activités et, en contrepartie, plus d'embauches et plus de dialogue social » (AEF n°471490). « L'économie française peut se relever et la création d'emplois peut repartir dans notre pays. Il faut cependant engager sans tarder les réformes indispensables », souligne Pierre Gattaz.
« Je n'ai qu'une priorité, qu'un objectif, qu'un engagement, c'est l'emploi ! » redit François Hollande dans ses voeux télévisés aux Français, mardi 31 décembre 2013. « En 2014, nous aurons besoin de la mobilisation de tous pour gagner cette bataille. » C'est pourquoi le Président de la République « propose un pacte de responsabilité aux entreprises. Il est fondé sur un principe simple : moins de charges sur le travail, moins de contraintes sur leurs activités et, en contrepartie, plus d'embauches et plus de dialogue social ».