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La réforme des rythmes scolaires est peu appliquée dans les écoles de l'enseignement catholique à cause de la « frilosité » des chefs d'établissement et directeurs diocésains, explique Bruno Lamour, secrétaire général de la FEP-CFDT, le 8 janvier 2014, aux membres de la mission commune d'information sur les rythmes scolaires du Sénat. « Il y a des craintes que la nouvelle organisation [de la semaine de 4,5 jours] fasse fuir les familles », indique-t-il. Par ailleurs, « le pari est fait [par l'enseignement catholique] que la réforme fera des mécontents dans le public », lui apportant ainsi de nouveaux élèves, assure Bruno Lamour, qui rappelle que la FEP soutient la réforme. « Moins de 10 % » des 4 617 écoles catholiques se sont engagées dans la réforme dès la rentrée 2013, indique le syndicaliste, qui estime que ce taux ne devrait pas beaucoup augmenter en 2014.
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