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« À compter du 1er janvier 2014, Heiko Carrié prend en charge la direction générale de Bosch France en remplacement d'Ulrich Eichler, qui a fait valoir ses droits à la retraite », annonce le groupe industriel le 8 janvier 2014. Outre les fonctions juridiques et financières, le manager allemand aura en charge les ressources humaines.
Création d'un compteur temps collectif, augmentation de la production et modération salariale : tels sont les grands principes de l'accord de « performance industrielle », signé mercredi 20 novembre par la direction du site Bosch Moulins-Yzeure (Allier) et l'ensemble des organisations syndicales (CGT, CFDT et FO), quelques mois après la signature d'un dispositif similaire sur le site de Rodez (Aveyron, AEF n°191835). L'accord prévoit notamment la création d'un « compteur temps collectif », qui devrait permettre « d'accroître la flexibilité » et de « maintenir les rémunérations en cas de baisse de l'activité », en vue « d'éviter au maximum des mesures de chômage partiel », précise la direction, qui s'engage en contrepartie « à augmenter, en moyenne, la production de 4 % sur les trois ans à venir ».
Le groupe Sillia propose de reprendre « 122 salariés (sur 240), dont 106 directs et 16 indirects, pour travailler principalement avec des fabricants asiatiques de panneaux photovoltaïques qui passeraient commande en fonction de leurs besoins », annoncent les délégués syndicaux de Bosch Solar Energy, à l'issue d'un comité d'entreprise qui s'est tenu sur le site de Vénissieux (Rhône), mercredi 13 novembre 2013. La direction de Bosch demande au groupe breton de « reprendre 129 personnes », et s'il accepte, de soumettre le projet à « un expert de la chambre de commerce et d'industrie » pour analyse, avant de conclure l'accord « après janvier 2014 ». Le groupe Sillia est le seul à proposer une offre de reprise depuis l'annonce, le 22 mars 2013, par la direction du groupe, de son retrait de la filière photovoltaïque, un an après l'inauguration de l'usine de Vénissieux (AEF n°218985).
« Soyez fiers de la qualité de la négociation sociale [que vous avez menée] », déclare François Hollande, mercredi 29 mai 2013, aux salariés de l'usine Bosch d'Onet-le-Château, près de Rodez (Aveyron). Le 25 avril, la direction et l'ensemble des organisations syndicales de Bosch ont signé un accord permettant de « soutenir l'emploi » et d' « améliorer la performance industrielle du site » (AEF n°190140). En échange d'une organisation du travail « plus souple et plus flexible », le groupe allemand s'est engagé à investir 29 millions d'euros sur le site, spécialisé dans la production d'injecteurs diesel. Le chef de l'État juge que l'accord signé est un « bon accord » parce que « les partenaires sociaux l'ont signé » mais aussi parce qu'il est « équilibré ». « Ce compromis […] permet à l'entreprise d'être plus compétitive encore et aux salariés d'être mieux protégés », poursuit-il.
La cour d'appel d'Amiens (Somme) considère dans un arrêt du 30 avril 2013 que la société Robert Bosch n'a pas satisfait à son obligation de reclassement à l'égard de 86 salariés de son établissement de Beauvais (Oise) licenciés à la suite de la fermeture du site. En effet, la société n'a identifié que « 17 postes situés dans cinq de ses établissements français susceptibles d'être proposés en reclassement interne aux 356 salariés composant l'effectif global de l'établissement » de Beauvais. Or, la société appartient à « un groupe de dimension mondiale, employant plus de 200 000 salariés dans ses filiales ou établissements répartis dans 56 pays au travers le monde, dont 14 000 sur 33 sites, dont huit situés en France », lequel groupe constitue le périmètre de son obligation légale de reclassement. Les juges d'appel estiment en outre que l'employeur ne justifie pas de la réalité des recherches de reclassement qui auraient été entreprises en temps utile auprès des sociétés du groupe.
Le directoire du groupe Bosch valide l'accord visant à « augmenter la compétitivité de l'usine française » négocié avec les représentants du personnel du site de Rodez (Aveyron), indique un communiqué de presse du groupe daté du 25 avril 2013. En échange de mesures destinées à « améliorer la performance globale de l'usine », le groupe s'est engagé à investir 29 millions d'euros pour l'installation d'une ligne d'injecteurs diesel de nouvelle génération (AEF n°191835). Pour le groupe Bosch, cet accord est « créateur de valeur et d'avenir pour l'usine de Rodez ». « La validation de notre direction générale vient couronner un accord obtenu au terme d'une négociation difficile mais responsable », déclare Olivier Pasquesoone, directeur de l'usine de Rodez.