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Environ 88 000 personnes se sont inscrites sur la plate-forme FUN (France université numérique) pour suivre un ou plusieurs des 25 premiers Moocs (massive online courses) proposés par les établissements d'enseignement supérieur français, selon un premier bilan présenté le 14 janvier 2014 par Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Une deuxième vague de 30 Moocs est prévue en 2014, à partir du financement de 12 millions d'euros pris sur les investissements d'avenir. Le ministère annonce qu'il apportera 5 millions d'euros pour développer une offre sur le secteur de la formation professionnelle et 3 millions pour « l'équipement de 'fabriques de Moocs' (laboratoires vidéo) » sur les campus des futures Comue. Le développement d'initiatives partenariales à l'international est également prévu, en particulier avec l'AUF (Agence universitaire de la francophonie).
La Caisse des dépôts et le ministère de l'Enseignement supérieur prévoient de « livrer un bilan » en février 2014 de la vingtaine de schémas directeurs du numérique mis en place dans les universités, indique le 5 novembre 2013 Ollivier Lenot, responsable du pôle e-éducation à la CDC, lors d'une conférence organisée par Microsoft à Paris. Intervenant également à cette demi-journée, Catherine Mongenet, chargée de mission « France université numérique » au ministère, signale qu'une « étude sur les modèles économiques des formations en ligne », et notamment des Moocs, est en cours de finalisation avec la CDC. Pour François Germinet, président du comité numérique de la CPU, le numérique oblige les universités à mieux et davantage mutualiser mais également à externaliser certaines activités de gestion, en se tournant notamment vers le secteur privé.
Les productions françaises d'enseignement à distance, dont les Moocs (1), structurées autour de la plateforme « France université numérique » annoncée par la ministre de l'Enseignement Geneviève Fioraso, pourraient servir à la constitution d'universités numériques en Afrique, estime pour AEF le 19 octobre 2013 Albert-Claude Benhamou, délégué interministériel à l'éducation numérique en Afrique (Diena) et directeur de l'université numérique des sciences de la santé et du sport UNF3S. Il plaide pour une « convergence » des dispositifs mis en place par le ministère de l'Enseignement supérieur, l'Agence universitaire de la francophonie, et le projet Sankoré qu'il porte, d'autant que la ministre a inscrit la dimension francophone dans son « agenda numérique ». Des réflexions sont en cours avec l'idée de commencer par appuyer la création d'une université numérique au Mali.
Le plan « France université numérique » doit « favoriser les partenariats public-privé » entre universités et entreprises autour des Moocs (1), indique pour AEF le 14 octobre 2013 Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, lors d'un déplacement à l'UPMC sur le thème des formations aux métiers de l'informatique. Elle souligne que ce dispositif doit permettre de pallier un « manque de structuration », et que « les partenaires ont maintenant une référence pour accrocher les initiatives ». Concernant la formation continue, elle estime que le numérique se révèle particulièrement intéressant, notamment au niveau de la validation des acquis de l'expérience.