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Aux 35 000 emplois d'avenir supplémentaires recrutés au premier semestre 2014 « s'ajouteront au second semestre 6 000 emplois d'avenir professeurs à réaliser par l'Éducation nationale, ainsi que 9 000 emplois d'avenir en particulier pour accompagner la réforme des rythmes scolaires aux mois de septembre-octobre », indique le ministre de l'Emploi Michel Sapin, dans une lettre datée du 16 décembre 2013 et adressée aux préfets, aux Direccte et au directeur général de Pôle emploi. Selon le ministère de la Jeunesse et des Sports, « à ce stade, il n'y a pas de répartition géographique de ces emplois d'avenir » et « les secteurs concernés sont l'animation et le sport en priorité ». Plusieurs villes et départements ont déjà eu recours aux emplois d'avenir pour mettre en place la réforme dès 2013 (AEF n°470579 et n°181758).
La Fédération des villes moyennes (FVM) et l'Assemblée des départements de France (ADF) ont produit toutes les deux des enquêtes concernant la mise en place de la réforme des rythmes. Sur un échantillon de 154 villes moyennes, 41 communes, soit 26 %, appliquent la réforme à la rentrée 2013, indique la FVM sur son site (1). Toutes ces villes disposaient « préalablement » d'un contrat éducatif local ou d'un projet éducatif local, et « les deux tiers d'entre elles ont déjà signé leur PEDT », précise la FVM en soulignant des « problèmes importants de recrutements des animateurs ». De son côté, l'ADF met en évidence des disparités dans les taux de passage des communes indépendamment de la typologie du département (urbain ou rural) et des « surcoûts » variables concernant le transport scolaire.
Le recteur de l'académie de Versailles Pierre-Yves Duwoye et le nouveau Dasen des Hauts-de-Seine, Philippe Wuillamier précisent le calendrier à suivre pour mettre en œuvre la réforme des rythmes en 2014 à l'occasion d'une réunion en préfecture en présence de la ministre déléguée à la Réussite éducative George Pau-Langevin, le 24 septembre 2013. Dans ce département le plus riche de France (1) aucune des 36 communes, dont 75 % sont dirigées par la droite ou le centre, n'applique la semaine de 4,5 jours à cette rentrée. Cette décision aurait été « précipitée », explique Virginie Lanlo, adjointe à l'éducation de la ville de Meudon et également coordinatrice des adjoints à l'éducation du département. Les maires ont des difficultés à « réorganiser » l'ensemble de leur offre périscolaire, et malgré l'apport en emplois d'avenir, s'interrogent sur les taux d'encadrement différents entre activités péri et extrascolaires.