En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« Les transferts vers les pays en développement de technologies permettant de réduire les gaz à effet de serre font partie des axes structurants de l'action internationale en faveur de la lutte contre la changement climatique », affirme le Commissariat général à la stratégie et à la prospective dans une note d'analyse publiée le 30 octobre 2013 en vue de la 19e conférence des parties à la Ccnucc à Varsovie. S'appuyant sur une étude réalisée par le Cerna, le CGSP montre que si certains pays émergents bénéficient déjà des transferts de technologies bas carbone, d'autres comme l'Inde et les pays africains sont « quasiment absents de ces échanges ». Il plaide pour la mise en oeuvre du Mécanisme technologique, créé en 2010 à la COP de Cancun, et propose des actions « au cas par cas » comme le renforcement des droits de propriété intellectuelle pour les pays émergents.
Le « paquet de Durban », a été adopté vers cinq heures du matin, dimanche 11 décembre 2011, après une prolongation de plus de 30 heures des négociations, à Durban (Afrique du Sud), une première depuis la création de la Ccnucc (convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques) à Rio en 1992 (L'AEF n°226051). Il se compose de quatre textes, portant sur la forme juridique d'un futur accord, sur la poursuite du protocole de Kyoto, sur le Fonds vert pour le climat et d'un texte sous la convention.
Les 194 délégués à la Ccnucc (convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques), réunis à Cancun (Mexique), depuis le 29 novembre, ont adopté, samedi 11 décembre 2010, « l'accord de Cancun », « un paquet équilibré de décisions », selon les termes de la secrétaire d'Etat espagnole aux Affaires étrangères, Patricia Espinosa, également présidente de la conférence (L'AEF n°253278). Les décisions de la convention créent un Comité d'adaptation au changement climatique, lancent le processus de création d'un Fonds vert recueillant les fonds pour la lutte contre les changements climatiques, créent un comité de transfert de technologies, reconnaissent la nécessité de soumettre des inventaires de gaz à effet de serre pour les pays en développement et reconnaissent la création d'un mécanisme Redd+ (lutte contre la déforestation, la dégradation des forêts, augmentation des stocks de carbone et gestion sylvicole durable).
« Les pays les moins avancés ont besoin de financements pour lutter contre les changements climatiques. Selon des estimations, les fonds devraient passer de quatre à 17 milliards de dollars par an d'ici à 2030. Chaque augmentation de un degré Celsius des températures mondiales pourrait faire baisser la croissance annuelle moyenne des pays pauvres de deux à trois points de pourcentage, celle des pays riches restant inchangée. » C'est ce qui ressort d'un rapport de la Cnuced (conférence des Nations unies sur le commerce et le développement), publié jeudi 25 novembre 2010. Il s'intitule « Vers une nouvelle architecture du développement pour les PMA [Pays les moins avancés] ». Plus généralement, le rapport estime que « les politiques des trente dernières années en faveur des pays pauvres sont un échec. Seuls deux pays sont sortis de l'extrême pauvreté en trente ans, le Botswana et le Cap vert ».