En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Un rapprochement croissant des garanties prévoyance et santé entre cadres et non cadres ; 43 % des sondées qui utilisent des réseaux de soins pour limiter les coûts de remboursement. Tels sont les principaux enseignements de la 3ème édition de l'étude Santé & Prévoyance du cabinet Towers Watson rendue publique ce mercredi 30 octobre 2013 (1). Concernant les garanties frais de santé, Towers Watson note que 80 % des contrats couvrent le collège « ensemble du personnel » contre 64 % en 2006 et 73 % en 2009. En termes de garanties pour la partie prévoyance, l'enquête montre qu'un complément du « capital décès » est prévu dans plus de six régimes sur dix. Cette garantie additionnelle prévue au contrat prend la forme soit d'une « rente d'éducation » (23 %), soit d'une « rente du conjoint » (10 %), soit les deux conjointement (30 %).
Si les TPE sont l'un des principaux acteurs concernés par la généralisation de la complémentaire santé, du fait de leur faible taux d'équipement jusqu'ici, une majorité d'entre elles expriment toutefois leur intention d'attendre le dernier moment pour aborder le sujet. Selon un sondage Opinion Way (1), réalisé pour le compte du courtier grossiste April et présenté le 17 septembre 2013, 83 % des entreprises de moins de 9 salariés déclarent vouloir attendre 2016 pour souscrire une complémentaire santé, indexée en outre sur le panier de soins minimum obligatoire. Seules 17 % des entreprises sondées se déclarent prêtes à négocier un accord d'entreprise avant cette échéance. Le marché des TPE et TNS reste cependant l'une des priorités pour les courtiers d'assurance qui peuvent, selon April, bénéficier de divers atouts sur ce marché.
Le niveau de prise en charge des soins courants par l'assurance maladie obligatoire tombé à 50 % ces dernières années est-il le reflet d'une privatisation rampante de l'assurance maladie ou le « désengagement » de l'assurance maladie sur les pathologies de ville ne peut-il pas être considéré comme étant « heureusement compensé » par l'intervention des complémentaires santé ? C'est la question posée en préambule ce mercredi 4 septembre 2013 par Olivier Mariotte, dirigeant du cabinet Nile, lors d'un débat sur le thème des réseaux de santé : « Quel objectif pour les réseaux de santé des assureurs complémentaires : économie ou qualité ? » Il s'inscrit après la publication de l'appel du 25 août dernier (AEF n°183693) dénonçant le passage « d'une logique de prise en charge solidaire pour tous à une logique d'assistance pour les plus pauvres et d'assurance pour les plus riches » et dans le cadre l'examen de la PPL Le Roux sur les réseaux.