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La hausse de 2,4 % du nombre d'apprentis en 2011 par rapport à 2010 « est la résultante de deux mouvements contraires : la baisse des effectifs d'apprentis dans le secondaire [-0,5 %] et l'essor de ceux dans le supérieur [+10 %] », remarque la Depp dans une note d'information intulée « Le supérieur : moteur de la croissance de l'apprentissage en 2010 et 2011 », publiée en octobre 2013. La direction de l'évaluation du ministère de l'Éducation nationale note ainsi une modification du public concerné, avec « une augmentation de l'âge moyen des apprentis » et « une hausse de la part des filles ». La note d'information relève aussi une évolution dans les formations du supérieur, « plus tournées vers les spécialités des services, plus féminisées » ainsi que d'importantes disparités géographiques.
Près d'un quart des apprentis étaient au chômage en février 2012, sept mois après leur sortie d'un CFA, soit une baisse de deux points par rapport à 2011, d'après une note d'information de la Depp (Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance) datée d'août 2013 (1). Ce taux reste toutefois plus élevé qu'avant 2008. En février 2012, 69 % avaient un emploi et 5 % étaient inactifs. Le principal critère discriminant demeure le niveau d'études des jeunes : 45 % des sortants d'apprentissage titulaires du brevet étaient au chômage contre 15 % pour les diplômés de niveau I et II. Parmi les apprentis qui occupaient un emploi au moment de l'enquête, environ 60 % étaient en CDI et 26 % en CDD, une proportion semblable à celle de l'année précédente.
« Nous sommes profondément préoccupés par les propositions du rapport Patriat sur la taxe d'apprentissage car elles pourraient conduire à une asphyxie de nos établissements. Dans les écoles associatives, le montant annuel par étudiant obtenu grâce au barème (1) est déjà passé en 20 ans de 4 500 à 970 euros », affirme Pierre Tapie, président de la CGE (Conférence des grandes écoles) et par ailleurs directeur général du groupe Essec. Dans son rapport rendu public le 23 avril 2013 (2), le sénateur François Patriat (PS, Côte-d'Or) préconise notamment d'augmenter la part du quota (55 % de la taxe en 2013) et de flécher vers les niveaux IV (bac) et V (CAP) une part plus importante des fonds libres. Cette inquiétude n'est pas partagée par la CPU (conférence des présidents d'université) pour qui une réforme de la répartition de la taxe ne bouleverserait pas l'équilibre financier des universités.