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Alors que la protection sociale semble moins bien jouer son rôle d'amortisseur économique en 2011 « en raison de la durabilité de la crise et de la réduction des dépenses sociales de certains pays pour équilibrer leur budget » (Grèce, Italie, Espagne et Pays-Bas), en France, « il n'y a pas d'affaiblissement marqué de ce rôle, même si l'on constate, depuis 2010, un infléchissement de la croissance des dépenses de protection sociale », indique la Drees dans son « Etudes et résultats » d'octobre 2013 « Les comptes de la protection sociale en Europe » (1). Par ailleurs, si les Français sont toujours demandeurs d'une protection sociale de haut niveau, ils sont également de plus en plus préoccupés par la question de la dette et jugent que le financement de la protection sociale alourdit la dette. Ils sont enfin plus sensibles que par le passé à la charge que représentent les cotisations sociales pour les employeurs.
En 2011 (1), la protection sociale semble moins bien jouer son rôle d'amortisseur économique en Europe, en raison de la durabilité de la crise et de la réduction des dépenses sociales de certains pays pour équilibrer leur budget. Si c'est particulièrement le cas en Grèce, en Espagne et aux Pays, ce n'est pas vrai en France, « même si l'on constate depuis 2010 un infléchissement de la croissance de protection sociale », note la Drees dans son rapport « La protection sociale en France et en Europe en 2011 », publié jeudi 27 juin 2013. Elle note également que « les Français sont en 2012 toujours demandeurs d'une protection sociale de haut niveau », mais « qu'un Français sur deux estime que son financement constitue un frein à la sortie de la crise économique ».