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« Il est nécessaire de faire évoluer le dispositif de formation » des « enseignants, cadres ou administratifs » de l'enseignement agricole, déclare Philippe Schnäbele, chef du service de l'enseignement technique à la DGER, interrogé par AEF le 6 novembre, à l'occasion d'une rencontre avec des chefs d'établissements de l'enseignement agricole à Paris (1). Ainsi, si « l'Enfa doit rester au centre de la formation des enseignants », il faut que « se développent les synergies entre l'Enfa (Toulouse) et les Espé ». En outre, « les pratiques d'agroécologie vont s'imposer et il faut créer une dynamique pour répondre à cette contrainte », assure-t-il, alors que la loi d'avenir pour l'agriculture doit être présentée en Conseil des ministres le 13 novembre. Un « institut national agronomique » devrait ainsi être créé et « fédérera l'ensemble des établissements d'enseignement supérieur et des centres de recherche ».
« Nous allons nous inscrire dans le cadre général des discussions sur le métier enseignant et nous participerons aux groupes de travail prévus par le ministère de l'Éducation nationale », indique à AEF Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, en marge d'une visite du lycée agricole privé Le Buat à Maule (Yvelines) le 4 septembre 2013. « Nous ne partons pas des mêmes situations et nous allons faire valoir nos spécificités car elles ont des résultats en termes de réussite des élèves », poursuit-il. Dans l'enseignement agricole privé, le temps de travail des enseignants est annualisé. François Paliard, président du Cneap, estime que « les textes qui encadrent les obligations de service des enseignants doivent être repensés et ajustés » quitte à « briser des traditions ». Par ailleurs, Stéphane Le Foll indique à AEF son souhait de « garder l'Enfa et de la conforter dans ses missions de formation des enseignants de l'enseignement agricole ».
Donner une place importante à l'enseignement agricole dans le nouveau service public d'orientation, développer l'acquisition progressive des diplômes en explorant « la piste du certificat », réaffirmer « l'importance » des 4e et 3e… Telles sont quelques-unes des préconisations que retient Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, à l'issue de la concertation (1) pour l'avenir de l'enseignement agricole, jeudi 16 mai 2013. Le ministre relève que la formation des enseignants constitue « un sujet plus compliqué » mais sur lequel il faut faire des propositions. Il se dit « favorable » au prérecrutement des futurs enseignants et souhaite maintenir « la spécificité » qu'est l'Enfa tout en créant des « passerelles » avec l'Éducation nationale. Les conclusions de la concertation doivent servir de base à la rédaction d'un chapitre consacré à l'enseignement agricole dans la future loi d'avenir sur l'agriculture.
« L'Éducation nationale a un rôle immense et a aussi un effet de masse. Elle a donc aussi des contraintes et des éléments de frein que nous n'avons pas nous, dans l'enseignement agricole. Gardons l'avance qui est la nôtre et soyons extrêmement ambitieux », déclare Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, au salon de l'agriculture, le 27 février 2013. Il souhaite que demeure « la spécificité de l'enseignement agricole et de la recherche agricole ». Une « concertation » réalisée entre mars et juin, doit « rebâtir le projet de l'enseignement agricole », autour de quatre thèmes : « la promotion sociale et la réussite scolaire ; enseigner et produire autrement ; l'ouverture internationale, l'Europe et la mobilité des jeunes ; la formation des enseignants » (AEF n°196778). L'enseignement agricole « va participer à l'objectif » de « relever les défis écologiques », affirme Stéphane Le Foll, qui précise : « Nous travaillons sur le rôle des exploitations agricoles dans les lycées et sur les contenus des différents enseignements, en particulier ceux qui touchent l'agronomie. »