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Réaménager l'actuel aéroport de Nantes Atlantique coûterait plus de 825 millions d'euros. C'est l'estimation à laquelle arrive une étude de la DGAC (direction générale de l'aviation civile) publiée le mercredi 6 novembre 2013 par la préfecture de Loire-Atlantique. L'évaluation économique conclut donc à des coûts élevés, voire légèrement supérieurs à ceux correspondant à la construction d'un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes (807 millions d'euros). Le maintien de l'activité exigerait en effet la réfection complète de la piste et le déploiement des infrastructures pour gérer l'afflux de passagers. La DGAC affirme par ailleurs que la création d'une piste transversale est une solution à écarter.
Le bruit, qui est l'un des arguments utilisés par les partisans de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, n'est « pas un argument valable pour transférer Nantes-Atlantique », affirme le 26 septembre 2013 le CéDpa (collectif d'élus doutant de la pertinence de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes). Ses propos s'appuient sur les résultats d'une contre-étude sur les PEB (plans d'exposition au bruit) prévisionnels de l'agglomération nantaise réalisée, à la demande du collectif, par Adecs Airinfra, « un cabinet prestataire indépendant » situé aux Pays-Bas. De quoi conforter les opposants dans l'idée que la construction du projet d'aéroport au nord de Nantes est inutile mais aussi de quoi raviver les tensions avec la partie adverse, dont l'association des Ailes pour l'ouest, qui qualifie cette contre-expertise de « baroud d'honneur ».
« à ce stade, il ne semble pas indiqué d'ouvrir une procédure d'infraction », a affirmé à propos du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes Karl Falkenberg, directeur général chargé de l'environnement de la Commission européenne, au cours d'une réunion avec la commission des pétitions du Parlement européen, mardi 17 septembre 2013. « La Commission ne prend pas de position définitive, mais va continuer à surveiller de très près l'évolution du dossier. C'est au vu de l'ensemble qu'elle prendra sa décision », a poursuivi le haut fonctionnaire européen. Les acteurs favorables à ce projet se sont félicités de cette annonce, tandis que les opposants attendent désormais leur « rencontre promise » avec le ministre de l'écologie Philippe Martin, prévue pour fin septembre ou début octobre.
Le groupe de travail mis en place par le préfet de la région Pays de la Loire, à la demande de Frédéric Cuvillier, ministre des Transports, et suite aux recommandations de la commission du dialogue concernant le transfert de l'aéroport de Nantes-Atlantique, s'est réuni pour la première fois jeudi 12 septembre 2013 à Nantes. Reçues deux jours plus tôt par le ministre, les associations opposées au projet n'ont pas répondu présentes. Elles ont demandé à voir Philippe Martin, ministre de l'écologie, alors que la Commission européenne doit présenter, mardi 17 septembre, ses conclusions aux eurodéputés de la commission des pétitions.