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« La police judiciaire s'est investie pleinement au service des Parisiens et à obtenu de vrais succès », explique Christian Flaesch dans une interview accordée à AEF Sécurité globale à l'occasion du centième anniversaire de la police judiciaire de Paris (1). Le directeur régional souligne qu'il s'agit, « à travers cet événement, de rendre hommage aux policiers et au travail des agents actuellement en poste ». Si l'évolution qu'a connu la PTS en un siècle « a permis aux enquêteurs d'exploiter les empreintes digitales, les traces de sang, des échantillons d'ADN et, désormais, les odeurs », il estime qu'internet est « le défi du XXIe siècle ». Christian Flaesch évoque également le déménagement du service, qui quittera en 2017 le quai des Orfèvres pour le XVIIe arrondissement. « Les différents services de la PJ seront regroupés, ce qui créera davantage de synergie entre eux. »
« Le nombre de garde a vue a baissé entre 21 et 22 % dans l'agglomération parisienne entre le 15 avril et le 31 août 2011, selon les chiffres spécifiques à la direction de la PJPP (police judiciaire de la Préfecture de police). » C'est ce qu'indique Christian Flaesch, directeur de la PJPP, jeudi 22 septembre lors d'une rencontre avec des journalistes à la Préfecture de police. Il faut cependant relativiser ce chiffre, qui recouvre « des baisses très disparates : un service connaît une baisse de 10 %, un autre de 70 % » précise-t-il. Christian Flaesch estime « qu'il va falloir que la PJ s'adapte à ce dispositif et [modifie sa] manière de mener l'enquête »; il reconnaît que, dans certaines affaires, la réforme ne les a pas « aidés » dans leurs enquêtes. Le directeur observe notamment des différences d'interprétation dans l'application de la loi du 14 avril 2011 d'un tribunal à un autre.