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Les premières actions menées pour mettre en œuvre le plan climat-énergie territorial (AEF n°226637) du Grand Lyon, ont permis une réduction de CO2 évaluée à 750 000 tonnes en 2012, soit la moitié de l'objectif final de 1,5 million de tonnes de CO2 par an à l'horizon 2020, se félicite Bruno Charles, vice-président EELV de l'agglomération en charge du plan climat, lors d'une conférence de presse organisée en amont de la troisième conférence énergie-climat, lundi 28 octobre 2013. À cette occasion, 18 nouveaux partenaires ont rejoint la conférence et une convention « Écocité » a été signée entre l'État, la Caisse des dépôts, Grand Lyon Habitat et la SPL (société publique locale) Confluence, engageant dix actions financées à hauteur de 3,8 millions d'euros par les « investissements d'avenir ».
La communauté urbaine de Lyon a adopté le volet habitat de son plan énergie-climat, lors de la séance plénière du 13 février 2012, à travers trois délibérations, qui concrétisent les engagements pris lors de la conférence énergie climat du 28 novembre 2011 (AEF n°226637). Le Grand Lyon propose une « subvention de 2 500 euros par logement aux propriétaires ou syndicats de copropriété s'engageant dans une démarche de réhabilitation thermique de leurs logements (BBC rénovation) ». Avant d'être généralisée, l'expérimentation s'inscrit dans le cadre de programmes ciblés, dont le PIG (programme d'intérêt général énergétique à Vénissieux) et le programme de rénovation du quartier Sainte-Blandine (Lyon Confluence). L'objectif est de réhabiliter 16 000 logements par an dont environ 12 000 dans le parc privé existant. Pour 2012, la communauté urbaine vise 1 200 logements pour un coût de trois millions d'euros. Le coût des travaux est estimé à 24 000 euros pour une surface moyenne de 60 mètres carrés pour atteindre le niveau de réhabilitation de 50 à 70 kilowattheures par mètre carré et par an.
Aller « au-delà des objectifs européens et nationaux aujourd'hui en vigueur », soit « la réduction de 40 % des émissions de GES (gaz à effet de serre) en 2020 ainsi que la division par cinq des émissions de GES d'ici 2050 », tels sont les objectifs du plan climat de la région Rhône-Alpes adopté jeudi 9 février 2012 et rappelés par Benoît Leclair, vice-président délégué à l'énergie et au climat. À l'échelle européenne, le paquet énergie-climat de 2008 vise l'objectif des 3x20 (1). En France, dans le cadre du Grenelle de l'environnement, l'objectif européen a été décliné en fixant à 23 % l'objectif de part des énergies renouvelables d'ici à 2020. Il est aussi prévu de diviser par quatre les émissions de GES d'ici 2050. Les actions du plan climat régional portent à la fois sur le fonctionnement propre de l'institution régionale mais aussi sur les politiques qu'elle met en place.
« Avec le SRCAE (schéma régional climat air énergie), nous portons aujourd'hui l'engagement de réduire nos émissions de GES (gaz à effet de serre) de 28 % en 2020 et de 57 % en 2050 », a souligné Jean-Jack Queyranne, président (PS) de la région Rhône-Alpes, le 16 décembre 2011, lors de la présentation du schéma en marge de l'assemblée plénière. À l'horizon 2020, les mesures proposées permettent ainsi de dépasser l'objectif européen du paquet énergie-climat d'une réduction des émissions de 20 %. Dans le même temps, à ajouté Benoît Leclair, vice-président (EELV) délégué à l'énergie et au climat, « la période de consultation et de concertation », qui s'est ouverte le 20 décembre, « a pour objectif d'aller plus loin, et d'identifier les leviers qui permettront d'atteindre les 75 % de réduction de gaz à effet de serre à l'horizon 2050 ».
« En signant ce plan d'actions, les participants de la conférence énergie climat s'engagent collectivement à réduire de 20 % d'ici à 2020, par rapport à 2000, les émissions de gaz à effet de serre et la consommation énergétique et à porter à 20 % la part des énergies renouvelables dans la consommation totale d'énergie », annonce Gérard Collomb, président (PS) du Grand Lyon, lors de la présentation du plan énergie climat de l'agglomération, lundi 28 novembre 2011. « Ce plan d'action est un tournant pour nous, en termes de soutien à l'innovation et de développement des 'cleantechs', qui sont autant de gisements de croissance future. La révolution énergétique sera l'équivalent de la révolution numérique, offrant un avantage compétitif aux acteurs du territoire », affirme le maire de Lyon.