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Le groupe Sillia propose de reprendre « 122 salariés (sur 240), dont 106 directs et 16 indirects, pour travailler principalement avec des fabricants asiatiques de panneaux photovoltaïques qui passeraient commande en fonction de leurs besoins », annoncent les délégués syndicaux de Bosch Solar Energy, à l'issue d'un comité d'entreprise qui s'est tenu sur le site de Vénissieux (Rhône), mercredi 13 novembre 2013. La direction de Bosch demande au groupe breton de « reprendre 129 personnes », et s'il accepte, de soumettre le projet à « un expert de la chambre de commerce et d'industrie » pour analyse, avant de conclure l'accord « après janvier 2014 ». Le groupe Sillia est le seul à proposer une offre de reprise depuis l'annonce, le 22 mars 2013, par la direction du groupe, de son retrait de la filière photovoltaïque, un an après l'inauguration de l'usine de Vénissieux (AEF n°218985).
« Soyez fiers de la qualité de la négociation sociale [que vous avez menée] », déclare François Hollande, mercredi 29 mai 2013, aux salariés de l'usine Bosch d'Onet-le-Château, près de Rodez (Aveyron). Le 25 avril, la direction et l'ensemble des organisations syndicales de Bosch ont signé un accord permettant de « soutenir l'emploi » et d' « améliorer la performance industrielle du site » (AEF n°190140). En échange d'une organisation du travail « plus souple et plus flexible », le groupe allemand s'est engagé à investir 29 millions d'euros sur le site, spécialisé dans la production d'injecteurs diesel. Le chef de l'État juge que l'accord signé est un « bon accord » parce que « les partenaires sociaux l'ont signé » mais aussi parce qu'il est « équilibré ». « Ce compromis […] permet à l'entreprise d'être plus compétitive encore et aux salariés d'être mieux protégés », poursuit-il.
La cour d'appel d'Amiens (Somme) considère dans un arrêt du 30 avril 2013 que la société Robert Bosch n'a pas satisfait à son obligation de reclassement à l'égard de 86 salariés de son établissement de Beauvais (Oise) licenciés à la suite de la fermeture du site. En effet, la société n'a identifié que « 17 postes situés dans cinq de ses établissements français susceptibles d'être proposés en reclassement interne aux 356 salariés composant l'effectif global de l'établissement » de Beauvais. Or, la société appartient à « un groupe de dimension mondiale, employant plus de 200 000 salariés dans ses filiales ou établissements répartis dans 56 pays au travers le monde, dont 14 000 sur 33 sites, dont huit situés en France », lequel groupe constitue le périmètre de son obligation légale de reclassement. Les juges d'appel estiment en outre que l'employeur ne justifie pas de la réalité des recherches de reclassement qui auraient été entreprises en temps utile auprès des sociétés du groupe.
Le directoire du groupe Bosch valide l'accord visant à « augmenter la compétitivité de l'usine française » négocié avec les représentants du personnel du site de Rodez (Aveyron), indique un communiqué de presse du groupe daté du 25 avril 2013. En échange de mesures destinées à « améliorer la performance globale de l'usine », le groupe s'est engagé à investir 29 millions d'euros pour l'installation d'une ligne d'injecteurs diesel de nouvelle génération (AEF n°191835). Pour le groupe Bosch, cet accord est « créateur de valeur et d'avenir pour l'usine de Rodez ». « La validation de notre direction générale vient couronner un accord obtenu au terme d'une négociation difficile mais responsable », déclare Olivier Pasquesoone, directeur de l'usine de Rodez.
La direction du site Bosch d'Onet-le-Château, près de Rodez (Aveyron) et l'intersyndicale SUD-CGT aboutissent le 5 avril 2013 à un protocole d'accord visant à « augmenter la compétitivité de l'usine française » et de « donner des perspectives aux salariés avec une visibilité jusqu'à l'horizon 2018 », déclare Olivier Pasquesoone, directeur du site de Rodez., à l'AEF, le 10 avril 2013 « Cet accord va nous permettre de gagner en agilité et en réactivité pour être plus efficace par rapport à l'Allemagne », souligne le directeur, notamment en visant une réduction des coûts de revient français. Selon l'entreprise, ils seraient actuellement de 13 % supérieurs en France par rapport aux usines allemandes. Le plan d'économies à réaliser est de 9,2 millions d'euros sur le site en échange d'un investissement du groupe Bosch de plus de 29 millions d'euros pour l'installation d'une 2e ligne de production d'injecteurs de nouvelle génération.
Amélioration des conditions de travail, montée en compétences, préservation de l'emploi : tels sont quelques-uns des effets pour les salariés de la reconversion du site de Bosch Vénissieux (Rhône), inauguré après huit mois de travaux, jeudi 15 mars 2012. Cette reconversion industrielle a été engagée fin 2009 : l'équipementier automobile (pompes à diesel), en proie à la crise économique depuis 2008, décide de se reconvertir dans le solaire photovoltaïque. « Ce projet a été rendu possible grâce au dialogue social inhérent à une entreprise non cotée, qui a la particularité d'être une fondation reconnue d'utilité publique », explique à l'AEF Marc Soubitez, secrétaire CFDT du comité d'entreprise de l'usine. La fondation a en effet l'obligation de réinvestir ses profits en R&D et investissements productifs.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :