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Augmenter la part des projets qui seront conduits à court terme pour répondre aux besoins des « marchés plus matures » que sont les composants automobiles, les véhicules électriques, les véhicules hydrogènes, le recyclage et les services de mobilité : telle est l'une des priorités formalisées par le pôle de compétitivité Véhicule du futur dans son contrat de performance, signé avec l'État et les collectivités territoriales d'Alsace et de Franche-Comté le 21 octobre 2013. Le pôle y affiche ses nouvelles ambitions : développer « l'open innovation associant les principaux donneurs d'ordre » ; développer l'innovation dans les process ; organiser un accompagnement des PME de croissance « sous forme de coaching » ; faciliter l'accès des PME aux financements européens.
Les financements alloués aux pôles de compétitivité seront reconduits pour les trois prochaines années (2013-2015) et vraisemblablement prolongés pour trois années suivantes (2016-2018), selon des informations recueillies par AEF suite à la journée nationale des pôles de compétitivité organisée mardi 4 décembre 2012 au ministère de l'Économie et des Finances. « Les pôles doivent s'organiser pour mieux convertir leurs projets de R&D en programmes industriels et devenir ainsi de véritables usines à produits d'avenir » annonce Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, lors de cette journée (AEF n°201693). « Les pôles de compétitivité doivent maintenant focaliser leur énergie sur les retombées économiques, l'industrialisation et la diffusion des innovations dans les produits et services », demandent Arnaud Montebourg et Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des PME, de l'Innovation et de l'Économie numérique. Ils rappellent que « les régions seront fortement impliquées dans la gouvernance de cette politique », précisent que « les pôles de compétitivité et en particulier les plus stratégiques d'entre eux participeront activement à l'attractivité de la France » et assurent « que les acteurs de la formation et de la recherche seront mieux associés ».
« Avec la cartographie des formations qui vient d'être finalisée, le pôle Véhicule du futur (Alsace, Franche-Comté) dispose du chaînon qui lui manquait pour travailler au service des entreprises et de l'emploi des territoires en Alsace et Franche-Comté », indique à AEF Bruno Vitrac, le directeur du programme « formations et compétences de demain » du pôle, jeudi 1er décembre 2011, suite à l'officialisation de cette cartographie, le 22 novembre dernier, au Technopole de Mulhouse (Haut-Rhin). Précédemment, le pôle avait déjà recensé les entreprises en lien avec ses activités (1 013 fin novembre 2011), ainsi que les équipes de recherche (une soixantaine). « En rapprochant ces trois données essentielles que sont les formations, les entreprises et la recherche, nous pouvons répondre aux entreprises ayant un projet et cherchant des doctorants pour le mettre en oeuvre, mais aussi anticiper sur les compétences nouvelles, qui nécessiteraient l'émergence de nouvelles formations, d'ici deux ou trois ans », illustre-t-il. Cette cartographie a été élaborée avec la direction « éducation et formation » du conseil régional d'Alsace et l'Efigip (1) en Franche-Comté. Elle est consultable sur le site du pôle.
« Profiter des derniers mois d'activité professionnelle d'un senior pour former un jeune et lui donner l'accès à un emploi » : telle est l'ambition du projet de « contrat intergénérationnel » porté par le pôle de compétitivité « Véhicule du futur » (Alsace/Franche-Comté), confirme mi-janvier 2011 à AEF Bruno Vitrac, le directeur du programme « formation et compétences de demain » qui en est le promoteur depuis septembre 2009. Cette proposition intitulée « J2S » (Juniors/Seniors/Solidaires), permettrait à la fois « de donner du travail au junior » et « d'offrir une fin de carrière professionnelle dans de bonnes conditions au senior », avec un soutien de l'État évalué à environ 300 euros par contrat. Ce projet, adopté par le conseil d'administration du pôle de compétitivité en juillet 2010, a été retenu par la présidente du conseil régional de Franche-Comté Marie-Guite Dufay (PS), qui s'est engagée à soutenir le développement de 1 000 contrats de ce type sur trois ans.
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.