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Le conseil régional de Picardie, accompagné de l'Ademe, annonce vendredi 15 novembre 2013, la création de son service public de l'efficacité énergétique, « pour sortir la rénovation thermique de l'impasse ». Les deux tiers des logements en Picardie ont été construits avant 1975, date de la première réglementation thermique. Et « nombreux sont les ménages picards qui rencontrent des difficultés pour la rénovation thermique de leur logement. Ils cumulent un habitat peu performant et des contraintes financières notamment liées au coût de l'énergie », résume la région. L'objectif du SPEE est dans un premier temps de conseiller les propriétaires dans une démarche de réhabilitation thermique de leur logement, puis, si besoin est, de les aider à trouver un financement pour leur projet, voire d'avancer l'argent pour eux, via le mécanisme de tiers financement.
La proposition de loi Brottes « visant à préparer la transition vers un système énergétique sobre et portant diverses dispositions sur la tarification de l'eau et sur les éoliennes » a été définitivement adoptée lundi 11 mars 2013 au soir, après une première lecture dans chacune des deux chambres parlementaires, l'échec de la CMP (commission mixte paritaire), une nouvelle lecture dans chacune des deux chambres et une lecture définitive par l'Assemblée nationale, qui a eu le dernier mot sur le texte. L'opposition parlementaire peut désormais contester le texte devant le Conseil constitutionnel. Retour sur la mesure phare du texte de François Brottes, député (PS) de l'Isère, président de la commission des affaires économiques et rapporteur de la proposition de loi : le bonus-malus sur les consommations domestiques d'électricité, de gaz et de chaleur. Et plus globalement, sur les mesures visant à lutter contre la précarité énergétique, qui vont de l'extension des tarifs sociaux de l'énergie à la création d'un « service public de la performance énergétique ».
« Arriver à un rythme de croisière de réhabilitation des bâtiments permettant le démarrage de 15 à 20 nouveaux projets par an. » C'est l'objectif de la SPL (société publique locale) d'efficacité énergétique, lancée jeudi 6 décembre 2012 par le conseil régional Rhône-Alpes. « En [y] ayant recours, les collectivités, avec le soutien de la région, pourront réaliser davantage de projets de rénovation thermique performante, en faisant appel à un outil financier nouveau : le tiers financement », précise Benoît Leclair, vice-président (EELV) délégué à l'énergie et au climat, dans un communiqué. « La SPL s'endettera en lieu et place des collectivités actionnaires. » La société associe la région, neuf collectivités rhônalpines (Bourg-en-Bresse, Chambéry, Cran Gevrier, Grigny, Montmélian, Meyzieu, Romans-sur-Isère, Saint-Fons, Saint-Priest) et le syndicat intercommunal d'énergie de la Loire.