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« La science est claire. Plus le changement climatique s'intensifie, plus les coûts seront importants. Tout investissement doit être ciblé intelligemment. Cela fait sens d'investir dans des structures résilientes », déclare lundi 18 novembre 2013, Rachel Kyte, vice-présidente du développement durable à la Banque mondiale, en marge de la 19e conférence des parties à la Ccnucc qui se tient actuellement à Varsovie (AEF n°470278). L'institution publie un rapport, rédigé conjointement avec le GFDRR intitulé « Construire la résilience : intégrer les risques du climat et des désastres au développement », qui plaide en faveur d'investissements pour développer la capacité de résistance des pays les plus vulnérables au changement climatique, afin de sauver des vies. Si le rapport reconnaît que ces investissements sont coûteux, il insiste sur les retours conséquents à long terme s'ils sont bien faits.
La deuxième semaine de la 19e conférence des parties à la Ccnucc s'ouvre lundi 18 novembre 2013 à Varsovie, après une session technique soumise à de nombreux blocages entre pays en développement et pays développés. Une première version des conclusions de la plateforme de Durban a été publiée lundi matin. La session ministérielle, qui commence mardi 19 novembre au soir, devra notamment se saisir de l'enjeu des pertes et préjudices, mis en avant par les pays du groupe G77 (pays en développement) et les ONG qui plaident pour la création d'un mécanisme international. Les financements des différents fonds de la convention seront également à l'ordre du jour, ainsi que la feuille de route pour un accord international sur le climat en 2015, la notion d'équité étant au coeur des tensions. La France sera représentée par trois ministres : Laurent Fabius (Affaires étrangères), Philippe Martin (Écologie) et Pascal Canfin (Développement).
La 19e conférence des parties à la Ccnucc s'est ouverte lundi 11 novembre 2013 à Varsovie, en Pologne, qui accueille pour la troisième fois cette conférence onusienne. Elle a été précédée, dans l'année 2013, par deux sessions de pré-négociations techniques à Bonn, en avril et en juin, ainsi que par deux réunions du Fonds vert. La COP 19, qui doit se clore par trois jours de session ministérielle du 19 au 22 novembre, sera « une conférence d'étape importante pour 2015 », selon un négociateur français. Centrée sur des questions techniques, la COP 19 doit tracer la feuille de route pour la rédaction d'un nouvel accord international sur le climat en 2015, comme prévu dans les accords de Durban de 2011, mais aussi poursuivre la mise en oeuvre de certains mécanismes (Fonds vert, pertes et dommages, adaptation) et encourager la ratification de la deuxième période d'engagement du protocole de Kyoto. La COP comportera un volet financier, très attendu par les pays du Sud. Enfin elle devrait valider la candidature de la France comme pays d'accueil pour la 21e conférence des parties, à Paris en 2015.