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Trop de « mesures anxiogènes » dans les projets et propositions de loi alimentent « le climat de défiance et de suspicion » des employeurs vis-à-vis des pouvoirs publics, estime Pierre Gattaz, mardi 19 novembre 2013, à l'occasion de sa conférence de presse mensuelle. « Arrêtons d'emmerder les entreprises », explique-t-il paraphrasant Georges Pompidou. Le président du Medef demande aux pouvoirs publics un moratoire sur les dispositions législatives concernant les entreprises et propose d'ouvrir « cinq chantiers » dans le cadre d'un nouveau « pacte de confiance » entre les partenaires sociaux et l'exécutif. Questionné sur l'annonce d'une « remise à plat » de la fiscalité faite par le Premier ministre dans son interview ce mardi au quotidien économique « Les Échos », Pierre Gattaz plaide à nouveau pour que la question du coût du travail soit abordée.
Le Medef veut moins d'accords que par le passé, mais des accords de meilleure qualité. Telle est la position défendue par Pierre Gattaz et Jean-François Pilliard, respectivement président et vice-président en charge du social du Medef, lors d'une rencontre organisée par l'Ajis (Association des journalistes de l'information sociale), mercredi 13 novembre 2013, avant la réunion d'agenda social prévue le même jour entre les organisations patronales et syndicales. Cette « approche sélective » du Medef concernant la négociation collective porte aussi sur le paritarisme, l'organisation patronale mettant en place un groupe de travail pour « faire le tri » entre les différentes instances dans lesquelles elle siège.
« On ne peut pas révolutionner le financement du paritarisme en trois mois », explique Pierre Gattaz, mardi 15 octobre 2013, lors de sa conférence de presse mensuelle. D'une manière générale, alors qu'une concertation avec les pouvoirs publics est en cours sur le financement des organisations syndicales et patronales, le président du Medef considère qu'à terme, les partenaires sociaux doivent se financer sur leurs cotisations et non pas sur des « subventions ». Le financement du paritarisme sera un des volets du projet de loi relatif à la formation professionnelle annoncé par le gouvernement pour la fin de l'année et qui doit être débattu au Parlement début 2014.
Il faut « agir sur la compétitivité coût » pour relancer l'activité économique en réduisant « le coût du travail, la fiscalité, la complexité et le coût de l'énergie », affirme Pierre Gattaz, président du Medef, le 17 septembre 2013, lors de sa conférence de presse mensuelle. Actuellement, la France est en situation de « surfiscalité, ce qui conduit à avoir un taux de chômage élevé car ce sont les entreprises qui créent des emplois », poursuit-il, en demandant à François Hollande de traduire en actes concrets son discours qu'il qualifie de « pro-entreprises ». Pierre Gattaz souhaite notamment rouvrir le dossier des 35 heures en confiant aux branches professionnelles la fixation de la durée du travail. Il devrait par ailleurs aborder la question du coût du travail lors d'une rencontre avec Pierre Moscovici, ministre de l'économie, le 23 septembre.
« Monsieur le président de la République, monsieur le Premier ministre, mesdames et messieurs les ministres, faites confiance aux entrepreneurs et à leurs équipes, faites le choix de l'entreprise. Il y a urgence, car tous les autres pays du monde avancent et ont déjà fait ce choix. La France ne peut plus attendre. Osez ! », déclare le président du Medef en ouverture de l'Université d'été de l'organisation patronale, mercredi 28 août 2013. Pierre Gattaz reprend à cette occasion ses revendications en matière de baisses des cotisations des entreprises et de la fiscalité et de simplification législative. Cette Université d'été marque aussi le lancement du « projet phare » de Pierre Gattaz : « 2020 : Faire gagner la France ». Dans ce cadre, l'organisation patronale souhaite proposer au gouvernement un « pacte de confiance » dont « l'emploi et croissance seront les piliers ».
« Je veux aujourd'hui proposer solennellement un 'pacte de confiance' au gouvernement, un engagement réciproque entre les entreprises, les partenaires sociaux et les pouvoirs publics » pour notamment réussir « à faire baisser le chômage en dessous de 7 % à l'horizon 2020 ». C'est ce que déclare Pierre Gattaz, dans son premier discours après son élection à la présidence du Medef, avec 95 % des voix, mercredi 3 juillet 2013. À l'occasion de cette Assemblée générale élective, le Medef a doté son conseil exécutif de dix nouvelles personnalités qualifiées. Pour sa part, Laurence Parisot dont l' « énergie » et le « dévouement » ont été salués par son successeur, devient « présidente d'honneur » de l'organisation patronale.