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La prévention des maladies et l'amélioration de l'efficience du système de santé pour maintenir la qualité et l'accès aux soins dans un contexte budgétaire serré, voilà les deux principales recommandations formulées par l'OCDE dans son rapport « Panorama de la santé 2013 » publié ce jeudi 21 novembre 2013. Elle rappelle également que les Français jouissent d'une espérance de vie relativement longue (82 ans) par rapport aux autres pays de l'OCDE (80 ans en moyenne) et que la population bénéficie généralement d'un bon accès à des soins de qualité. Elle ajoute que grâce à la sécurité sociale et aux complémentaires santé, le reste à charge des patients représentait seulement environ 8 % des dépenses totales de santé en France en 2011 - la part la plus faible après les Pays-Bas -, contre 20 % en moyenne dans l'OCDE.
Le CAE (conseil d'analyse économique) publie ce mercredi 3 juillet 2013 une note de douze pages dans laquelle ses quatre auteurs (1) proposent « trois voies de refonte » du système de santé français. Redéfinir un « panier de soins solidaire », octroyer aux ARS des responsabilités accrues (gestion d'une enveloppe financière globale, maîtrise des conventionnements et modes de rémunération des professionnels de santé) et développer à des fins de pilotage les systèmes d'information à destination des professionnels, des patients et des tutelles sont les trois voies de refonte jugées indispensables pour réussir à rendre le système de santé plus efficace. Plutôt que continuer d'arbitrer entre l'augmentation des prélèvements obligatoires et la dégradation de la couverture santé des assurés, le CAE se prononce pour des « choix raisonnés ».
« Les bases de solidarité et d'égalité d'accès aux soins sont des fondements à conserver ; en revanche toute l'organisation du système de santé est à repenser » ; « si le financement de la santé est suffisant aujourd'hui, il n'est plus adapté aux conditions socioéconomiques actuelles : il convient donc de repenser l'assiette sur laquelle il est calculé et surtout de mieux gérer les dépenses ». Voilà deux constats formulés dans l'avis de quinze pages sur l'avenir du système de santé français rédigé par la conférence de citoyens (1) et remis à l'Institut Montaigne (AEF n°199706) qui le dévoile, lundi 28 janvier 2013. Les 25 citoyens de tous horizons réunis par l'Institut Montaigne afin de leur donner la parole sur le thème : « Quel système de santé voulons-nous et comment devons-nous l'utiliser et le financer pour qu'il soit viable ? » ont également formulé des pistes de réforme pour faire évoluer le système qu'ils jugent à bout de souffle. Il plaident pour un développement du DMP, une limitation des dépassements d'honoraires, une extension des réseaux de soins aux médecins et hôpitaux par les complémentaires, la création d'un statut de médecin fonctionnaire dans les déserts médicaux ou un regroupement des différents régimes de sécurité sociale.