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Les critères de recrutement des enseignants-chercheurs, la « passivité » de certains étudiants vis-à-vis de l'entreprise, le volume des étudiants concernés ne facilitent pas l'implication des enseignants-chercheurs en universités dans des actions d'insertion professionnelle. Tel est le constat porté lors de la session du club « Cursus & Insertion » (1) du 15 novembre 2013, organisée à Paris par l'association AJU (Atout jeunes universités) (2) sur le thème « Comment mobiliser les enseignants-chercheurs sur l'insertion professionnelle ? ». Mais nombre d'enseignants-chercheurs s'engagent pourtant, en lien avec des entreprises. Au sein d'AJU par exemple, L'Oréal expérimente des « projets tutorés », sous la forme d'ateliers d'écriture proposés à des étudiants et encadrés par des enseignants-chercheurs en lettres.
Les docteurs sont embauchés « d'abord pour faire de la recherche », mais ils ont aussi des « compétences clés » leur permettant d'exercer des responsabilités en dehors de la seule R&D. C'est ce qu'il ressort d'une conférence-débat du club « Cursus & Insertion » (1), jeudi 13 juin 2013 à Paris sur le thème « Les docteurs : des compétences stratégiques au service des enjeux de demain ». La conférence était cette fois-ci animée par l'ABG Intelli'agence (2). Pour mieux appréhender et valoriser ces compétences, les écoles doctorales leur offrent un accompagnement individualisé tout au long de la préparation de la thèse. Mais des obstacles subsistent, liés à la « culture » et aux relations des milieux académique et socio-économique, ainsi qu'au nombre de docteurs formés dans certaines disciplines, telle la biologie.
L'expérimentation par L'Oréal du recrutement de jeunes diplômés de masters littéraires sur des « métiers du business » – par exemple en marketing – et les évolutions du recrutement sur le marché du travail en France étaient les deux thèmes de la conférence du « Club Cursus & Insertion » (1), dédiée aux « enjeux des pratiques de recrutement » le 16 mai 2013 à Paris. La conférence était animée cette fois-ci par l'association Atout jeunes universités, qui regroupe quatre universités franciliennes et trois entreprises (2). Une soixantaine de représentants de l'enseignement supérieur, de la recherche et d'entreprises participaient à cette quatrième édition du club Cursus & Insertion.
La méconnaissance du système universitaire et la perception de l'université comme « une organisation complexe » contribuent aux freins de managers et RH de grandes entreprises lorsqu'il s'agit de recruter des jeunes diplômés universitaires. C'est l'un des enseignements qui ressort d'une étude intitulée « Recrutement des profils universitaires : perceptions, stéréotypes et freins des managers et des RH de grandes entreprises », présentée par IMS Entreprendre pour la cité dans le cadre du troisième événement du club « Cursus & Insertion » (AEF n°197054) (1), le 10 avril 2013 à Paris. L'étude souligne aussi « l'importance des phénomènes de clonage et de reproduction dans l'entreprise. » Capgemini et l'université Paris-Nord (Paris-XIII) ont apporté leurs témoignages. Le club, dont le thème était cette fois-ci « Entreprises et universités : comment dépasser les stéréotypes réciproques pour mieux agir ensemble ? », a réuni une cinquantaine de représentants du monde académique et des entreprises.
Il y a des « bénéfices sociaux et économiques » pour une entreprise à s'engager auprès d'acteurs académiques et ces bénéfices sont chiffrables : telles sont les idées fortes qui ressortent de la première conférence du Club « Cursus & Insertion » (AEF n°197054) (1), organisée le 12 février 2013 à Paris chez Alcatel-Lucent. Deux exemples y étaient analysés. Le premier est celui de l'association Passeport Avenir (2), dont les entreprises partenaires proposent depuis 2006 à certains de leurs collaborateurs de tutorer des jeunes issus de milieux modestes et engagés dans des parcours d'études supérieures « de haut niveau » (10 500 jeunes tutorés, dont 800 en 2012). Le second est celui du programme « Une grande école, pourquoi pas moi ? » (450 jeunes tutorés depuis 2002) (AEF n°200368) porté par l'Essec et consistant en un parrainage de jeunes de milieux populaires par des étudiants de l'école de commerce. Accenture France a mené deux études pour évaluer le programme de Passeport Avenir et celui de l'Essec, en s'appuyant sur la méthode dite SROI (retour social sur investissement).