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Le ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon, annonce jeudi 21 novembre 2013 qu'il « va demander à ce que 300 personnels compétents de l'administration soient déchargés jusqu'à la fin de l'année scolaire 2013-2014 pour accompagner les IEN et les Dasen dans leurs échanges avec les élus ». Le ministre s'exprime jeudi devant les maires de France réunis en congrès à Paris, lors d'une conférence sur la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires et sur son financement (AEF n°469745 et AEF n°470457). Cette décharge de 300 personnels permettra selon Vincent Peillon de « réussir la réforme notamment dans les zones rurales ».
« Ce sont 370 millions d'euros supplémentaires que l'État prendra à sa charge dans le cadre de la prorogation » du fonds d'amorçage, annonce le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, lors du 96e congrès des maires de France, qui se tient à Paris du 19 au 21 novembre 2013. « Au terme de l'année scolaire 2014-2015, je m'engage à en faire l'évaluation et à discuter ensemble des suites à donner », prévient le Premier ministre. Au sujet de l'assouplissement des taux d'encadrement pour toutes les activités périscolaires, il annonce qu'il saisira « dans les jours qui viennent le conseil d'administration de la Cnaf afin qu'il propose début janvier les modalités d'une expérimentation au premier semestre 2014 ». Jean-Marc Ayrault souligne également que « les autorités académiques ont reçu des instructions pour laisser le maximum de temps [aux maires] à l'élaboration des projets pour la rentrée 2014 ».
Il n'y a « pas de boycott possible de la réforme » des rythmes scolaires, déclare le Premier ministre vendredi 15 novembre 2013, lors d'un déplacement dans une école élémentaire de Cluny (Saône-et-Loire). « L'organisation du temps scolaire relève de l'État » et il y a le « décret sur les rythmes, qui a force de loi » , souligne Jean-Marc Ayrault. « Je n'imagine pas un seul instant que les maires, qui sont en général respectueux de la loi, puissent le boycotter » mais « ils sont libres ou de faire ou pas l'organisation du périscolaire ». Une cinquantaine de maires UMP, UDI et sans étiquette menacent de ne pas appliquer la réforme (AEF n°470281 et AEF n°470153). Le Premier ministre ne souhaite pas « renoncer à cette réforme » et incite les acteurs à travailler « bien en amont » et en « intercommunalité ».