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L'APCMA (Assemblée permanente des chambres de métiers et de l'artisanat) se réjouit de la décision de la commission des Finances du Sénat de faire bénéficier aux entreprises de moins de 20 salariés de la nouvelle prime destinée aux employeurs d'apprentis. L'article 77 du projet de budget 2014 amendé le 19 novembre par les sénateurs prévoit de substituer à l'ICF (Indemnité compensatrice forfaitaire), qui est versée à tous les employeurs d'apprentis, une aide réservée aux entreprises de moins de 20 salariés - et non plus aux seules entreprises de moins de 11 salariés comme cela était prévu par le texte voté par les députés le 7 novembre. Cet élargissement des employeurs éligibles doit maintenant être confirmé en séance publique au Sénat puis lors du vote définitif du projet de loi de finances au Parlement.
La commission des finances du Sénat vient d'adopter un amendement à l'article 77 du projet de budget 2014 sur la nouvelle prime d'apprentissage afin que les employeurs d'apprentis ayant moins de 20 salariés puissent en bénéficier. Cet article rattaché à la mission budgétaire « Travail et emploi » du PLF et voté le 7 novembre 2013 par les députés prévoit un remplacement de l'ICF (indemnité compensatrice forfaitaire), versée à tous les employeurs d'apprentis, par une prime réservée aux seules entreprises de moins de 11 salariés. Couplée avec celle du crédit d'impôt « apprentissage », cette réforme doit permettre d'économiser 550 millions par an à compter de 2015. Pour le sénateur François Patriat auteur de l'amendement, cet élargissement des bénéficiaires de l'aide devrait favoriser le recrutement d'apprentis dans les entreprises artisanales et les petites PME.
Les députés ont adopté en séance publique, jeudi 7 novembre 2013, les crédits de la mission « Travail et emploi » prévus par le PLF pour 2014. L'Assemblée nationale a également voté l'article 77 qui prévoit la suppression de l'ICF (indemnité compensatrice forfaitaire) versée de façon universelle aux employeurs d'apprentis et son remplacement par une « prime à l'apprentissage » réservée aux entreprises de dix salariés et moins. Pour financer en partie cette mesure, le gouvernement a décidé de mobiliser 200 millions d'euros prélevés sur les crédits initialement prévus pour le contrat de génération (AEF n°470366). Les députés ont en outre adopté le CAS (compte d'affectation spéciale) FNDMA (Fonds national de développement et de modernisation de l'apprentissage) doté de 865 M€ contre 825 M€ en 2013.
Le PLF (projet de loi de finances) pour 2014, présenté en Conseil des ministres mercredi 25 septembre 2013, anticipe les futures réformes de la formation professionnelle et de l'apprentissage. Le gouvernement a décidé de supprimer le versement de l'état au titre de la dotation générale de décentralisation. Prévue pour compenser certains transferts de compétences de l'état vers les régions au titre de la formation et de l'apprentissage, elle était dotée de 1,7 milliard d'euros en 2013 et sa disparition sera compensée à hauteur de 901 millions l'année prochaine. En outre, alors qu'une concertation est toujours en cours actuellement entre l'état et les acteurs de l'apprentissage, le projet de budget détaille les modalités de suppression de la prime versée aux employeurs d'apprentis, ainsi que son remplacement par une nouvelle aide réservée aux TPE et financée par un « recentrage » du crédit d'impôt « apprentissage ».
Le gouvernement a finalement décidé, jeudi 18 juillet 2013, que les TPE recrutant des apprentis bénéficieront d'une « nouvelle aide » à la place de la prime versée actuellement aux employeurs qui embauchent des salariés en apprentissage. En outre, le crédit d'impôt dont bénéficie les employeurs d'apprentis fera l'objet d'un nouveau ciblage non précisé à ce jour. Matignon avait annoncé la veille la suppression de l'ICF (indemnité compensatrice forfaitaire à l'issue du 3e Cimap, la mesure représentant une économie de 550 millions d'euros par an pour le budget de l'État. Les organisations patronales, certaines branches professionnelles et les chambres de métiers et de l'artisanat avaient vivement critiqué cette décision en soulignant son manque de « cohérence » au regard de l'enjeu que représente l'emploi des jeunes. Les régions avaient les premières fait part de leur inquiétude.
Ce n’est pas un hasard si le pouvoir d’achat a été au cœur des débats de la campagne présidentielle, et continue de figurer parmi les priorités des Français. Certes, selon des données publiées par la Dares le 13 mai 2022, l’indice du SMB (salaire mensuel de base) de l’ensemble des salariés a progressé de 2,3 % entre fin mars 2021 et fin mars 2022, et l’indice du SHBOE (salaire horaire de base des ouvriers et employés) de 2,5 %. Mais ces augmentations sont loin de compenser l’inflation, qui sur la même période s’élève à 4,6 %. Ainsi, "sur un an et en euros constants, le SHBOE diminue de 2,1 % et le SMB de 2,3 %".
Par catégorie professionnelle, le salaire mensuel de base recule, en euros constants :