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Le Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (LSCE) (1), associé à plusieurs dizaines de laboratoires de recherche du monde entier, a présenté, le 20 novembre 2013, son atlas mondial du carbone (« Global carbon atlas »), avec le soutien financier de la fondation BNP-Paribas. L'atlas en ligne présente une série d'applications interactives et met notamment en exergue la croissance des émissions de la Chine au cours de l'année 2012. Le projet d'atlas a été développé dans le cadre du projet de recherche international du Global carbon project, lancé en 2001, qui publie chaque année son édition du « budget carbone ». L'édition 2013, révélée le 19 novembre, fait état d'une hausse de 2,1 % des émissions issues des combustibles fossiles en 2012.
Le centre de gravité de la demande énergétique se déplace vers les économies émergentes, en particulier la Chine, l'Inde et le Moyen-Orient, constate mardi 12 novembre 2013 l'AIE dans son rapport annuel sur les perspectives mondiales de l'énergie, dit « world energy outlook ». « En prenant en compte l'ensemble des mesures déjà annoncées par les gouvernements pour améliorer l'efficacité énergétique, soutenir les énergies renouvelables, réduire les subventions aux énergies fossiles, et dans certains cas, mettre un prix au carbone, les émissions de CO2 liées à l'énergie augmentent tout de même de 20 % en 2035. Ce qui laisse présager d'un réchauffement climatique de 3,6°C à long terme, loin devant l'objectif international des 2°C », explique l'agence internationale.
La concentration de CO2 dans l'atmosphère a atteint 393,1 ppm en 2012, soit une augmentation de 141 % par rapport aux niveaux préindustriels (avant 1750), révèle l'OMM dans son bulletin annuel sur les gaz à effet de serre pour l'année 2012, publié mercredi 6 novembre 2013. Entre 2011 et 2012, le taux d'accroissement du CO2 dans l'atmosphère est de 2,2 ppm, ce qui est plus élevé que le taux entre 2010 et 2011 (2,0 ppm), le taux moyen pour les années 1990 (environ 1,5 ppm par an) et le taux moyen des dix dernières années (environ 2,0 ppm par an). Selon le Giec, il existe une chance sur deux de limiter le réchauffement de la planète à 2°C d'ici 2100 en stabilisant la concentration de GES dans l'atmosphère à 450 ppm. Dans son bulletin annuel, l'OMM pointe également les augmentations de concentration du protoxyde d'azote (N2O), à 325,1 ppb et du méthane (CH4) à 1819 ppb, soit une augmentation respective de 120 % et de 260 % par rapport à 1750.
Le Giec (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat) a présenté, vendredi 27 septembre 2013, à Stockholm, le premier volume de son cinquième rapport, qui renforce les conclusions dressées dans le précédent daté de 2007 et établit quatre scénarios pour le réchauffement de la planète et la montée des océans d'ici la fin du siècle. Parmi ses principales conclusions, ce premier volume consacré aux éléments scientifiques du climat formule de nouvelles certitudes quant aux liens entre les activités humaines, la concentration de CO2 et le changement climatique et apporte de nouveaux indicateurs sur les conséquences du réchauffement : hausse de la température, montée des eaux, fonte des glaces, événements extrêmes, acidification des océans… Les scientifiques évaluent aussi pour la première fois « le budget carbone » restant d'ici la fin du siècle pour maintenir la température en deçà de 2°C.