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En 2012-2013, « 43,8 % des étudiants entrés en 2011-2012 en première année de l'enseignement supérieur universitaire (IUT et formations universitaires d'ingénieurs inclus) sont passés en deuxième année, 29 % ont redoublé et 27 % sont sortis du système universitaire ». Tel est le constat dressé par le MESR dans une note d'information « Réussite et échec en premier cycle », publiée jeudi 21 novembre 2013. Les auteurs analysent aussi la réussite en 3è année de licence et en DUT. Par ailleurs, au-delà de ces données récentes, ils analysent les parcours de jeunes entrés en licence entre 2002 et 2006, quelle que soit leur durée. Il en ressort que « les réorientations offrent des alternatives à la réussite » : « 80 % des élèves entrés en sixième en 1995 et ayant entamé des études supérieures ont obtenu leur diplôme ». Parmi eux, 18 % l'ont acquis « après s'être réorientés ».
27 % des étudiants inscrits pour la première fois en L1 en 2007 ont obtenu leur licence en trois ans, et 38,9 % l'ont eue en 3 ou 4 ans. Voilà ce qu'indique une note d'information du MESR intitulée « Parcours et réussite en licence et en master à l'université », publiée le 10 avril 2013. Cette note analyse également les déterminants de la réussite en licence - fortement influencée par « l'âge d'obtention du baccalauréat et la série » -, ainsi que la réussite en master, influencée notamment par la discipline. 46 % des étudiants inscrits pour la première fois en M1 en 2008-2009 ont obtenu leur master en deux ans, un chiffre « en hausse » entre 2005 et 2008. Des tableaux associés à cette note donnent les taux de réussite par université, en licence et en master ainsi que la « valeur ajoutée » apportée par l'université (AEF n°191382).
L'UVSQ (université Versailles-Saint-Quentin) est l'université qui avait, en 2010, la « valeur ajoutée » la plus forte en matière de réussite en licence en trois ans de ses étudiants n'ayant pas changé d'établissement pendant leur cursus. Et c'est l'université de Nouvelle-Calédonie qui avait la « valeur ajoutée » la moins élevée. C'est ce que montre une note intitulée « Parcours et réussite en licence et en master à l'université » (avril 2013) que le MESR vient de publier. La « valeur ajoutée » que le ministère a calculée pour chaque université permet de « situer une université par rapport à la moyenne nationale une fois les effets de structure pris en compte ». Des tableaux associés à cette note donnent les taux de réussite, par université, en licence et en master. Le MESR met en avant plusieurs méthodes, soulignant la complémentarité de celles-ci.
81 % des entrants en L1 déclarent être dans une formation qu'ils souhaitaient suivre en fin de terminale, d'après une note d'information de la Depp (12.07) publiée le 3 juillet 2012 sur les nouveaux bacheliers inscrits en licence à la rentrée 2011 - hors Paces (1) (AEF n°211530). Cette proportion d'étudiants de L1 satisfaits de leur formation est stable par rapport à l'enquête menée en 2006. « Elle est plus grande pour les bacheliers généraux (85 %, sauf les séries L avec 80 %), et nettement plus faible pour les bacheliers technologiques (71 %) et professionnels avec 60 %. » Les étudiants des filières Staps (sciences et techniques des activités physiques et sportives), droit et sciences politiques, et sciences sont également plus satisfaits de leur formation. Les mêmes différences peuvent être constatées en ce qui concerne la motivation des étudiants. Ainsi, « alors que 88 % des bacheliers généraux se déclarent plutôt ou très motivés, ce ne sont que 81 % des bacheliers technologiques et 72 % des bacheliers professionnels ». A noter que un bachelier 2011 sur quatre s'inscrit en première année de licence, contre un sur trois lors de la précédente enquête en 2006. Quatre bacheliers généraux sur dix s'inscrivent en licence, contre 16 % des bacheliers technologiques et 7 % des bacheliers professionnels.
« Un tiers des élèves de la génération entrée en sixième en 1995 quitte le système éducatif avec au moins un diplôme de niveau bac + 3, [contre 26 % de la génération précédente, entrée en sixième en 1989] », indique la Depp dans une note sur « Les parcours dans l'enseignement supérieur : devenir après le baccalauréat des élèves entrés en sixième en 1995 (n°12.05, juin 2012) ». La Depp voit dans cette élévation du niveau de diplôme « une conséquence de l'harmonisation européenne des diplômes qui reconnaît le niveau bac + 3 comme le premier palier de l'enseignement supérieur. [Cette évolution a aussi] été favorisée par la création de la licence professionnelle au début des années 2000. »