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La 19e conférence de Varsovie s'est achevée samedi 23 novembre 2013 vers 19h, après une journée tumultueuse où les négociateurs ne savaient pas dire ce qu'il adviendrait de l'accord au milieu de l'après-midi. L'enjeu était notamment pour l'Union européenne, et la France qui doit accueillir la conférence de 2015, de préciser le calendrier d'annonce des engagements. Les pays en développement, dont la voix a été portée par le groupe Basic (Brésil, Inde, Chine, Afrique du Sud), se sont exprimés avec pugnacité pour que la notion d'équité entre les engagements des pays développés et ceux des pays en développement figure dans le texte principal (« plateforme de Durban »), qui présente les premiers éléments pour l'accord de 2015. C'est finalement le terme de « contribution » et non « d'engagement » qui l'a emporté : tous les Etats sont invités à soumettre leur contribution en termes de réduction d'émissions de gaz à effet de serre, « bien en avance » de la conférence de 2015 (COP 21), où doit être formulé l'accord, et, « pour ceux prêts à le faire, dans le premier trimestre 2015 ». Pour obtenir cette formulation, qui reste cependant très proche de la position européenne, les pays en développement ont fait des compromis sur les financements et la question des pertes et dommages. Celle-ci a abouti par la création du Mécanisme international de Varsovie, dont certains éléments doivent être redessinés à la conférence des parties de 2016, que le Sénégal s'est proposé d'accueillir.
La 19e conférence des parties à la Ccnucc, à Varsovie, n'était toujours pas parvenue à sa conclusion, vendredi 22 novembre 2013 au soir, retardée par plusieurs désaccords entre les Etats. La question des pertes et préjudices, qui a causé de fortes tensions pendant la semaine (AEF n°469724), est toujours en discussion. A ce stade, une proposition non définitive a été publiée, établissant un « mécanisme de Varsovie » chargé d'encourager le partage d'expérience et de technologies pour faire face aux pertes et dommages liés au changement climatique. Les financements étaient aussi en jeu, des annonces ayant été faites pour abonder le Fonds d'adaptation, mais pas le Fonds Vert. Enfin, point névralgique de la négociation, le texte de la plateforme de Durban - le principal groupe de travail - peinait à fixer un calendrier précis jusqu'à l'accord de 2015, qui doit être trouvé à Paris.
La France a été officiellement désignée, vendredi 22 novembre 2013, pour accueillir la 21e conférence des parties à la Ccnucc, par la conférence des parties qui se tient actuellement à Varsovie. Paris était la seule candidate pour accueillir et présider ces négociations en 2015, qui doivent aboutir à la formalisation d'un accord mondial sur le climat, juridiquement contraignant et englobant tous les pays, mis en oeuvre en 2020. « Nous sommes heureux de cette désignation », déclare Laurent Fabius, lors d'une conférence de presse à Varsovie tenue conjointement par le ministre des Affaires étrangères, le ministre de l'Écologie Philippe Martin et le ministre délégué chargé du développement Pascal Canfin. Face à la « situation si menaçante du dérèglement climatique », Laurent Fabius a affirmé vouloir agir « de manière collective », « offensive », et « positive ». La conférence aura lieu sur le site du Bourget, du 30 novembre au 11 décembre 2015 et non du 2 au 13 décembre comme initialement annoncé.
La France versera cinq millions d'euros au Fonds d'adaptation, annonce jeudi 21 novembre 2013 Pascal Canfin, ministre délégué chargé du Développement, lors d'une conférence de presse en marge de la 19e conférence des parties à la Ccnucc, à Varsovie. La question du financement de l'adaptation au changement climatique, portée par les pays en développement, cristallise les négociations à Varsovie, et est l'une des raisons expliquant le départ des ONG et des syndicats de la négociation, ce jeudi après-midi. « Grâce aux différentes contributions, notamment des pays européens, nous allons réussir à répondre à la demande des pays moins avancés de verser 100 millions de dollars (soit 74 millions d'euros) pour le Fonds d'adaptation. C'est un premier résultat, modeste, mais c'est un premier résultat de la conférence de Varsovie », déclare Pascal Canfin. La candidature de la France pour accueillir la conférence en 2015 doit être entérinée vendredi, dernier jour des négociations.
La conférence sur le changement climatique de Varsovie est entrée dans une phase de durcissement, jeudi 21 novembre 2013, alors que les ONG et les syndicats ont quitté les négociations jusqu'en décembre 2014, dénonçant « une mascarade » (AEF n°469679). La nouvelle version du texte de négociations, publiée mercredi 20 novembre 2013 au soir, ne satisfait ni les pays du sud, ni l'Union européenne. Le texte est jugé « meilleur » que le précédent de lundi, mais « pas encore suffisant » pour l'Union européenne, qui souhaite inscrire un calendrier d'annonce des engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre. La notion d'équité, portée par les pays en développement depuis le début des négociations, a laissé sa place dans le texte à la référence aux « principes de la convention ».
Les grandes ONG internationales et la Confédération syndicale internationale décident, jeudi 21 novembre 2013, de quitter la 19e conférence des parties à la Ccnucc qui se tient à Varsovie, une première dans l'histoire des négociations onusiennes. Dénonçant la « mascarade » des négociations, le WWF, les Amis de la Terre Europe, Greenpeace, Oxfam International, la Pan African Justice Alliance, une partie du réseau Climate action network et le RAC France et des organisations syndicales annoncent qu'ils ne reviendront dans les négociations que lors de la prochaine conférence des parties, qui aura lieu à Lima, au Pérou, en décembre 2014. Portant un t-shirt blanc avec un slogan « COP19, les pollueurs parlent, nous partons » [polluters talk, we walk], les délégations des ONG ont quitté, dans le calme, le stade national de Varsovie qui accueille l'événement.
La secrétaire d’État auprès des ministres des Armées et de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, chargée de la Jeunesse et du Service national universel, accueille dans son équipe un conseiller aux politiques de jeunesse et à l’exécution des réformes, Thomas Collin.