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Le SE-Unsa, le Sgen-CFDT et le GDID (1) demandent lundi 25 novembre 2013 au ministre de l'Éducation nationale Vincent Peillon « que soit enfin menée une réflexion sur l'organisation même de l'école ». « Il est temps de s'interroger sur la gouvernance du premier degré et d'aborder franchement la question de la création d'un établissement public local d'éducation et celle d'un statut d'emploi pour leurs directeurs. Cette évolution pourrait s'inscrire dans un cadre expérimental », écrivent les organisations. Ces questions ne figurent pas parmi les propositions du ministère pour réformer le métier enseignant (AEF n°460577). Une première réunion du groupe de travail sur la direction d'école s'est tenue ce lundi. Pour l'instant, le ministère n'a pas répondu favorablement à la demande de ces trois organisations.
« Il ne faudrait pas qu'à un moment de la discussion des mesures soient bloquées car les moyens ne peuvent pas être mis derrière », souligne Bernadette Groison, la secrétaire générale de la FSU, interrogée par AEF, mardi 19 novembre 2013. « On ne peut pas être que dans le discours », insiste-t-elle. Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, a ouvert lundi 18 novembre des négociations sur le métier enseignant avec les organisations syndicales (AEF n°469934). La majorité d'entre elles sont satisfaites des premières propositions faites par le ministère (AEF n°460577) mais certaines s'interrogent sur les marges de manœuvre budgétaires dont il dispose, à l'image du SE-Unsa qui demande des décharges pour les directeurs d'école ou du Snuipp-FSU qui « espère » que le ministre « s'est assuré qu'il a bien les moyens » de mener cette réforme. D'autres organisations pointent d'autres risques de blocage.
« La discussion est ouverte. Je précise qu'aucune porte n'est fermée », prévient Vincent Peillon, le ministre de l'Éducation nationale lors d'une rencontre avec la presse sur le lancement des négociations avec les syndicats sur le métier enseignant, lundi 18 novembre 2013 (AEF n°460577). Le ministre identifie des « sujets lourds » comme les obligations réglementaires de service (ORS) des enseignants du second degré. « Le travail ne se limite pas au face à face avec élève. On n'a jamais été capable de définir ces nouvelles missions et [de voir] dans quelles mesures elles relèvent des ORS. » « Si nous y arrivons, je considère que ce sera une avancée historique », insiste Vincent Peillon. Il se dit « optimiste » sur les discussions mais évoque « des obstacles », notamment liés aux « conservatismes ». Le ministère a par ailleurs précisé ses pistes de travail sur les différents métiers.
« Les directeurs d'école sont en première ligne de la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires. Ils sont au bord de la rupture », avance Sébastien Sihr, le secrétaire général du Snuipp-FSU, mercredi 16 octobre 2013 à l'occasion d'une conférence de presse. Le syndicat rend publique une enquête sur les directeurs d'école, selon laquelle ces professeurs demandent en priorité du temps pour exercer leurs missions (87,69 %), une reconnaissance salariale (84,22 %), un allégement de la charge de travail administratif (78,04 %) et une clarification de leurs responsabilités (75,03 %). « À l'inverse, le recrutement et les modalités d'affectation ne semblent pas être une priorité pour les directeurs d'école », résume Sébastien Sihr qui souhaite que ce dossier avance « rapidement après les vacances d'automne » pour une mise en œuvre des mesures à la rentrée 2014.
« Le ministre ouvre des négociations sur la direction d'école », affirme le SE-Unsa dans un communiqué, vendredi 7 juin 2013. Il indique que la première réunion se tiendra mardi 18 juin. Selon le syndicat, les discussions porteront sur la redéfinition des missions des directeurs, l'aide administrative, la rémunération, le régime des décharges et la valorisation des parcours de carrière. Le syndicat a déposé début juin une alerte sociale auprès du ministère de l'Éducation nationale concernant la situation des directeurs d'école (1). Il demandait que les discussions sur ce sujet annoncées en octobre « soient concrétisées » (AEF n°188520).