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« Les Jeux olympiques constituent l'événement public le plus important au monde » et « pourraient être la cible d'un acte terroriste », déclare Peter Ryan, consultant pour la sécurité au sein du Comité international olympique. La « médiatisation de l'événement », le fait qu' « il se tienne dans un lieu restreint où se concentre une population civile très dense et où tous les États sont représentés » offrent « l'opportunité de s'attaquer à un pays sous les yeux de la scène internationale », explique-t-il. Marcos David Salem, attaché de police à l'ambassade du Brésil en France, confirme : « Même si le Brésil n'a pas de frontières avec des pays en conflit, certains, parmi ceux qui seront reçus lors de la Coupe du monde de 2014 et des Jeux olympiques en 2016, peuvent être visés par une attaque ». Les deux responsables intervenaient, jeudi 21 novembre 2013, lors du salon Milipol (AEF Sécurité globale n°469457).
Le dispositif français de lutte contre le terrorisme « marche plutôt bien », estime Frédéric Veaux, directeur central adjoint de la police judiciaire. Il s'exprimait jeudi 19 juin 2013 lors des cinquièmes rencontres parlementaires de la sécurité nationale à Maisons-Alfort (Val-de-Marne). Il explique que le délit d' « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste » constitue « un élément important » afin de prévenir les attentats. « Tous nos partenaires étrangers sont envieux de cette capacité juridique existant en France qui permet de neutraliser de manière efficace les terroristes avant qu'ils ne passent à l'action. » Selon lui, si cette infraction « est un bon moyen de démarrer les investigations, ce n'est pas un bon moyen de les conclure. » il propose quelques pistes pour surmonter les « difficultés » que rencontrent les services de police spécialisés.
« Étant donné l'ampleur de la tâche, il semble que les Jeux olympiques se sont déroulés sans heurts », déclare Bernard Hogan-Howe, chef de la Metropolitan Police, mardi 11 septembre 2012. Il s'exprimait devant le comité des Affaires intérieures de la Chambre des communes, dans le cadre d'une audition (vidéo en anglais) consacrée à la sécurité des Jeux olympiques. « Il n'y a pas eu d'incident particulier » à déplorer, ajoute-t-il. Bernard Hogan-Howe évoque une baisse d'environ 6 % de la délinquance et de la criminalité au cours des Jeux olympiques. « La délinquance n'a pas augmenté alors que la population présente à Londres était bien plus nombreuse. » Il précise néanmoins qu'il est difficile de connaître les chiffres de la délinquance à ce stade et que la comparaison avec l'année dernière n'est pas pertinente en raison des émeutes survenues au cours de l'été 2011 (AEF Sécurité globale n°234641).
« Il faut remettre en cause l'augmentation systématique des coûts de la sécurité des événements sportifs », explique le préfet Jacques Lambert, président du comité de pilotage de l'UEFA Euro 2016 et d'Euro 2016 SAS, mercredi 11 juillet 2012. Il s'exprimait lors des quatrièmes rencontres parlementaires de la sécurité nationale, organisées par Défense et stratégie, à Paris. Même s'il est difficile d'avoir une estimation précise des coûts de sécurité pour les Jeux Olympiques de Londres, ils sont au moins « multipliés par 25 » par rapport à ceux de Barcelone, en 1992, ajoute-t-il. « Est-ce acceptable ? Défendable ? Pour les successeurs, il y a un problème, celui de baisser ou non le niveau par rapport à l'édition précédente. Pour l'Euro 2016, il faut avoir le courage de dire que faire moins n'est pas forcément faire moins bien », poursuit le préfet.