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Les partis conservateurs de la CDU (Union chrétienne-démocrate) emmenée par la chancelière sortante Angela Merkel et de la CSU (Union chrétienne-sociale), emmenée par Horst Seehofer, et le Parti social-démocrate de Sigmar Gabriel, tous trois arrivés en tête des élections législatives du 22 septembre 2013 (AEF n°181945) sont parvenus à un accord de coalition dans la nuit de mercredi 26 à jeudi 27 novembre 2013 à Berlin, au terme de plusieurs semaines de négociations. L'accord, d'une longueur de 185 pages, comporte un chapitre dédié au « virage énergétique » (« Energiewende ») pris par le pays en 2011, à la suite de l'accident nucléaire de Fukushima et comporte plusieurs objectifs sur le plan national et européen, en matière d'énergies renouvelables, d'efficacité énergétique et de changement climatique. L'accord « freine le virage énergétique », selon l'analyse de plusieurs quotidiens allemands et d'ONG environnementales. Pour la fédaration patronale allemande (BDI), la coalition « a raté sa chance de tracer un avenir pour l'Allemagne »
Les besoins en investissements de l'Allemagne et du Royaume-Uni dans les programmes de transition énergétique s'élèvent à 530 milliards d'euros d'ici à 2030, dont 400 milliards d'euros pour le seul projet allemand. Quant à l'Espagne, elle doit faire face à une dette cumulée de son secteur électrique de 26 milliards d'euros. C'est ce qui ressort d'une étude réalisée par l'école de commerce HEC-Paris et le cabinet de conseil en transformation des entreprises Kurt Salmon, et présentée lundi 25 novembre 2013, lors d'une journée organisée par l'entreprise Total sur « la transition énergétique et les perspectives internationales ». Intitulée « Transition énergétique : quels investissements pour quelle compétitivité ? », l'étude compare les stratégies des trois pays européens représentant 40 % de la consommation pétrolière de l'UE et dresse le bilan d' « approches distinctes » en matière de financement et de stratégie économique.
L'ONG européenne Transport & Environment appelle lundi 30 septembre 2013 les états membres du Conseil de l'Union européenne à s'opposer à la proposition allemande de repousser l'objectif de 95 grammes de CO2/km des voitures neuves en 2020, prévu dans le projet de révision du règlement 443/2009 sur les émissions de CO2 des véhicules individuels proposé par la Commission européenne en juillet 2012. Selon T&E, l'Allemagne propose une « introduction progressive » du règlement, de sorte que chaque année jusqu'en 2020, 5 % de voitures neuves en plus aient l'obligation d'atteindre cet objectif ». « La proposition allemande signifie qu'en 2020 seulement 4 voitures sur 5 (80 %) auront le devoir d'atteindre ce niveau et que l'ensemble des voitures neuves n'atteindra pas l'objectif de 95 grammes avant 2024 », s'insurge par communiqué l'ONG.
Angela Merkel remporte largement les élections législatives allemandes du dimanche 22 septembre 2013, au cours desquelles la chancelière sortante mettait son mandat en jeu pour la deuxième fois. La question du coût de la transition énergétique allemande (« Energiewende ») faisait notamment partie des thèmes du débat électoral. Le scrutin est qualifié de « victoire personnelle » de la chancelière par « Die Zeit ». L'union CDU-CSU récolte 41,5 % des suffrages, soit 311 sièges au Bundestag, frôlant la majorité absolue (316 sièges). Le SPD en recueille 192 (25,7 %), die Linke 64 (8,6 %) et les Verts 63 (8,4 %). Avec 4,8 % des scrutins recueillis, le FDP, parti sortant de la coalition, n'est plus représenté à la Chambre basse du Parlement allemand, car sous le seuil des 5 % requis. Les deux principaux partis de droite devront tout de même recourir à une coalition de gouvernement. 73 % des électeurs ont participé au scrutin, contre 70,8 % en 2009.
À deux semaines des élections législatives qui se tiendront le 22 septembre 2013, la transition énergétique s'affiche comme l'un des dossiers phares de la campagne électorale, où s'affrontent deux principaux candidats : l'actuelle chancelière Angela Merkel (Union chrétienne démocrate), en poste depuis 2005, et son concurrent du parti social-démocrate (SPD) Peer Steinbrück. Un sondage du 5 septembre (1) donne la CDU vainqueur avec 41 % des voix à la Chambre basse allemande, le Bundestag, suivie par le SPD avec 27 % des voix, le parti des Verts (10 %), de la gauche Die Linke (8 %) et des libéraux du FDP (5 %). Mais l'issue des élections dépendra surtout des coalitions construites entre partis.
La Commission européenne a rendu deux décisions, mercredi 17 juillet 2013, concernant les régimes d'aides allemands en faveur des industries à forte intensité énergétique, comme le ciment et l'acier. Elle a dans un premier temps jugé conforme au droit européen le régime de compensation mis en place en Allemagne en 2013 pour compenser, pour les secteurs industriels électro-intensifs, les coûts supplémentaires liés aux émissions de CO2 découlant des modifications du marché européen du carbone depuis le 1er janvier 2013, au motif que « les incitations à réduire les émissions de CO2 étaient maintenues ». La Commission européenne a en revanche rejeté un régime plus ancien, datant de 2009, en faveur des producteurs de métaux non-ferreux, au nom de la « distorsion de concurrence avec les autres États membres ».