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« Le crime n'existe et ne se développe qu'avec notre bienveillance », affirme Alain Bauer, professeur de criminologie au Cnam, lors du Forum européen de lutte contre la fraude organisé par Réso-club à Paris, jeudi 28 novembre 2013. « En matière de terrorisme, pour des raisons mystérieuses, ce qui est invraisemblable est supposé impossible et donc nous n'en tenons pas compte, nous ne voyons rien passer. Or, nous sommes entrés dans l'ère des hybrides, des produits qui ne sont plus à ranger dans les petites cases traditionnelles de nos services de renseignement qui adoreraient que les criminels et les terroristes aient la gentillesse de bien vouloir se conformer à une circulaire administrative », affirme-t-il.
« La criminologie est plus près que jamais de sa reconnaissance et de son application dans la réalité. Il ne faudrait pas grand chose aujourd'hui pour que nous y parvenions, probablement dans les mois qui viennent ». C'est ce qu'indique Alain Bauer, professeur de criminologie au Cnam (Conservatoire national des arts et métiers) à l'occasion du colloque de l'Institut pour la justice intitulé « Une justice pénale rénovée, fondée sur la criminologie moderne », vendredi 14 décembre 2012. « La criminologie existera et sera reconnue le jour où il y aura des enseignants, c'est déjà le cas ; le jour où il y aura des formations, c'est le cas ; le jour où il y aura des filières, ce sera peut-être le cas ; le jour où la demande de l'opinion, des médias, des scientifiques et des politiques sera telle que plus personne ne pourra contourner la question de l'existence d'une criminologie plurielle et ouverte en France », affirme-t-il.
« La fraude identitaire a tendance à augmenter », indique Marie Azevedo, dirigeante de l'entreprise Resocom, à AEF Sécurité globale. Selon les statistiques de la société pour l'année 2011, 4,08 % des documents d'identité présentés par des particuliers aux entreprises clientes de Résocom présentent une anomalie. En 2010, le taux de faux documents était de 3,61 % (AEF Sécurité globale n°238657).
« Il n'y a pas de définition internationale stable du terrorisme. Les terroristes sont souvent les résistants des uns et les terroristes des autres. C'est un problème majeur et permanent. Notre législation, elle-même, ne définit pas ce qu'est le terrorisme », affirme le criminologue Alain Bauer, mercredi 11 avril 2012. Il s'exprimait au Sénat, lors de son audition par la commission sénatoriale pour le contrôle et l'évaluation des dispositifs législatifs sur la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme. Notre législation, dans sa définition du terrorisme, « se limite à 'troubler gravement l'ordre public par l'intimidation ou la terreur' et une liste de faits qui rentrent dans ce cadre dans les articles 421.1 et suivants du code pénal », explique Alain Bauer.