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L'Islande est en tête des 72 pays classés par l'UICN dans son premier rapport consacré à l'égalité des genres, le renforcement du pouvoir de la femme et l'environnement. La République du Congo est en queue du classement. Le rapport utilise 27 critères, mesurant notamment la participation des femmes aux décisions liées au climat et l'environnement (nombre de femmes dans les délégations lors des COP), l'accès aux terres agricoles pour les femmes, la défense des droits de la propriété, l'inclusion des questions de genres dans les rapports nationaux faits à la Ccnucc, l'amélioration de la qualité de l'eau… Présenté le 19 novembre 2013 à Varsovie lors de la 19e conférence des parties à la Ccnucc, le rapport prenait part au « Gender day » organisé par les Nations unies, consacré aux questions de genre dans la lutte contre le changement climatique.
Les négociations sur le changement climatique se sont achevées dans la soirée de samedi 23 novembre 2013 à Varsovie (Pologne), par un accord arraché in extremis sur la feuille de route qui doit conduire à un accord mondial sur le climat à Paris en 2015 (AEF n°469525). D'autres dispositions de l'accord entérinent la création d'un mécanisme sur les pertes et préjudices en faveur des pays en développement et réaffirment le besoin de financements venus des pays développés sans en préciser les termes cependant. Voici les premières réactions à l'accord de Varsovie, qualifié « d'opportunité manquée » pour le Réseau action climat international mais salué par la Commission européenne. Pour l'heure, au sein du gouvernement français, seul le ministre délégué chargé du Développement s'est exprimé sur le sujet, sur Twitter.
La 19e conférence des parties à la Ccnucc (convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques), qui se déroulait à Varsovie depuis le 11 novembre, s'est achevée samedi 23 novembre 2013 vers 19h, après une longue journée de tensions (AEF n°469525). Les 195 parties se sont entendues sur un ensemble de textes. L'enjeu, pour le principal texte de négociations dit de « la plateforme de Durban », était notamment de tracer une feuille de route d'ici la conférence de Paris de 2015. Les discussions ont aussi été âpres sur la question des financements et des pertes et préjudices pour les pays en développement. Un accord a également été trouvé pour préciser le mécanisme Redd+ sur la déforestation.
La 19e conférence de Varsovie s'est achevée samedi 23 novembre 2013 vers 19h, après une journée tumultueuse où les négociateurs ne savaient pas dire ce qu'il adviendrait de l'accord au milieu de l'après-midi. L'enjeu était notamment pour l'Union européenne, et la France qui doit accueillir la conférence de 2015, de préciser le calendrier d'annonce des engagements. Les pays en développement, dont la voix a été portée par le groupe Basic (Brésil, Inde, Chine, Afrique du Sud), se sont exprimés avec pugnacité pour que la notion d'équité entre les engagements des pays développés et ceux des pays en développement figure dans le texte principal (« plateforme de Durban »), qui présente les premiers éléments pour l'accord de 2015. C'est finalement le terme de « contribution » et non « d'engagement » qui l'a emporté : tous les Etats sont invités à soumettre leur contribution en termes de réduction d'émissions de gaz à effet de serre, « bien en avance » de la conférence de 2015 (COP 21), où doit être formulé l'accord, et, « pour ceux prêts à le faire, dans le premier trimestre 2015 ». Pour obtenir cette formulation, qui reste cependant très proche de la position européenne, les pays en développement ont fait des compromis sur les financements et la question des pertes et dommages. Celle-ci a abouti par la création du Mécanisme international de Varsovie, dont certains éléments doivent être redessinés à la conférence des parties de 2016, que le Sénégal s'est proposé d'accueillir.
Soixante-dix-huit sites sont identifiés vendredi 15 novembre 2013, par des travaux publiés dans la revue scientifique « Science », comme les aires protégées les plus irremplaçables dans le monde pour empêcher l'extinction d'espèce de mammifères, d'oiseaux et d'amphibiens. Fruit d'une collaboration entre chercheurs et organisations internationales de conservation, l'étude analyse 173 000 aires protégées terrestres et 21 500 espèce évaluées par la liste rouge des espèces menacées de l'UICN. Les 78 sites identifiés comprennent 137 aires protégées, réparties sur 34 pays. Deux se situent sur le territoire français : le parc naturel régional de la Martinique et le parc national de Guadeloupe. L'étude est également accompagnée de conseils pour améliorer l'efficacité des aires protégées dans la conservation de la biodiversité à l'échelle mondiale.