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Quatre dossiers d'expérimentations dans les études de santé, sur les neuf transmis au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (AEF n°469992), ont finalement été retenus, indique une lettre de la Dgesip aux présidents d'universités, datée du 2 décembre 2013, dont AEF a eu copie. Il s'agit des projets « portés par les universités d'Angers, Rouen, Strasbourg et le groupement d'établissements Sorbonne-Paris-Cité associé à l'université de Saint-Étienne ». Le ministère précise que les établissements non retenus (Aix-Marseille Université, université de Picardie, université de Tours, Lyon-I, l'UPMC et l'Upec) ou n'ayant pas déposé de dossiers pourront « en s'associant à un projet déjà retenu, mettre en place un projet expérimental à compter de septembre 2015 ». Voici la description des neuf projets qu'AEF s'est aussi procurés.
Treize universités – dont trois regroupées dans un PRES – souhaitent expérimenter, pour certaines dès la rentrée 2014, de nouveaux dispositifs de réorientation des étudiants inscrits en Paces (première année commune aux études de santé) et de nouvelles voies d'accès aux études de santé, ainsi que le permet la loi ESR. Pour cela, neuf dossiers d'expérimentation – certaines universités ayant développé des projets en commun – ont été transmis au ministère, indique à AEF Yvon Berland, président de la commission Santé de la CPU (Conférence des présidents d'université) et président d'Aix-Marseille Université. Ces dossiers devront être validés par le MESR. En effet, « le projet de décret devant cadrer ces expérimentations est encore en cours de rédaction et les dossiers devront être examinés par une commission avant d'être soumis au Cneser de décembre », indique à AEF le cabinet de la ministre.
« Nous souhaitons expérimenter une licence santé-sciences-humanités » dont la première année remplacerait la Paces, indique à AEF Serge Uzan, doyen de la faculté de médecine de l'UPMC (université Pierre-et-Marie-Curie), le 1er février 2013. « Le champ disciplinaire de cette première année serait élargi » afin d'intégrer des matières qui ne seraient pas « strictement scientifiques », précise-t-il. Ce projet a été retenu « dans le cadre de l'idex du PRES Sorbonne Universités » et serait rendu possible par le cadre créé par la future loi sur l'enseignement supérieur. Selon la dernière version du projet de loi de l'ESR, datée du 8 février 2013, « à titre expérimental, pour une durée de cinq ans », des « modalités particulières » d'admission peuvent être fixées sous la forme « d'une orientation des étudiants de la Paces à l'issue d'épreuves portant sur les enseignements dispensés au début de la 1re année universitaire » (AEF n°196135). Il s'agit d'un ajout par rapport à la version du 15 janvier 2013 selon laquelle, par dérogation, « l'admission en deuxième ou en troisième année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques et de maïeutique [pouvait] être différée, après un premier cycle adapté » (AEF n°177486).
« Nous souhaitons mettre en oeuvre une expérimentation permettant à des étudiants inscrits dans des des licences existant déjà au sein de l'UFR » d'intégrer les études de médecine en 2è année, indique à AEF Jean-Luc Dumas, doyen de l'UFR de santé, médecine, biologie humaine de l'université Paris-XIII. Afin de postuler à cette passerelle à l'issue du cycle licence, les étudiants devraient valider « un certain nombre d'UE complémentaires » tout au long des trois années. Ces modules supplémentaires (en physique-chimie, anatomie ou encore en sciences exactes) auraient pour but de « préparer » les étudiants aux études de médecine et de « les faire entrer progressivement dans le cursus ». « La sélection se fera au mérite », explique Jean-Luc Dumas, qui ne précise pas les critères retenus, le projet étant encore « à l'état de réflexion » et n'ayant « pas été validé par les conseils de l'université ». Une telle expérimentation s'inscrirait dans le cadre créé par la future loi sur l'enseignement supérieur et dans la continuité de la classe préparatoire publique à la Paces, ouverte par l'université à la rentrée 2012. Selon la version du projet de loi de l'ESR dont AEF a eu copie, « à titre expérimental, pour une durée de cinq ans », et par dérogation, « l'admission en deuxième ou en troisième année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques et de maïeutique peut être différée, après un premier cycle adapté » (AEF n°197702).
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :