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Les enquêtes de climat social laissent apparaître dans certaines entreprises ce qu'Hubert Landier, expert en analyse du risque social, des stratégies syndicales et des relations sociales dans l'entreprise, appelle "une situation de délabrement en matière de management humain". Ce délabrement se traduit par une sorte de "laisser-aller général" illustré par des lourdeurs bureaucratiques, le poids des habitudes, la coexistence d’une foule de privilèges et de comportements méprisants, un effacement de l’encadrement et, bien évidemment, une perte d’efficacité générale.Paradoxalement, ces effets du laisser-aller managérial peuvent s’observer dans des entreprises qui, selon toute apparence, se portent très bien d’un point de vue purement financier. Ils entraînent tout de même un double déficit: d'efficacité d'une part, celui-ci pouvant atteindre plusieurs dizaines de points de rentabilité par rapport aux résultats d’exploitation; déficit humain, d’autre part, la dégradation des rapports de travail aboutissant à un mal-être générateur d’insatisfaction, de frustrations et de stress. Chacun parmi les salariés déclare aimer son métier, mais déplore en même temps les conditions dans lesquelles il est obligé de l’exercer. Hubert Landier répond aux questions de L'AEF.