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"On ne peut que se satisfaire d'une telle implication du président de la République dans la lutte contre la maladie d'Alzheimer, mais avec le retard pris en la matière ces dernières années, le juge de paix sera le financement du plan", indique Guy Le Rochais, vice-président de l'association France Alzheimer, qui organise ce vendredi 21 septembre 2007 un "Plaidoyer pour la personne malade jeune" à la Cité de la Villette (Paris), à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre Alzheimer.
"Je demande, avec Roselyne [Bachelot-Narquin, ministre de la Santé], à la commission Ménard d’étudier les conditions d’une plus grande cohérence entre le mode de rémunération du médecin traitant et le suivi des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer", déclare Nicolas Sarkozy, ce vendredi 21 septembre 2007, dans son discours au colloque de l'association France Azheimer, organisé à la Cité des Sciences (Paris) à l'occasion de la Journée mondiale contre la maladie d'Alzheimer. "Un 'forfait Alzheimer' pourrait-il être mis en place?", s'interroge le président de la République, qui pour le prochain Plan Alzheimer met l'accent sur la nécessité d'améliorer le "parcours du malade". Il "commence auprès de son médecin traitant", "essentiel pour faire disparaître les diagnostics trop tardifs, quel que soit l’âge". Il faut donc "que l'action du médecin traitant en faveur de la personne malade soit mieux organisée".
"La prise en compte des réalités non médicales - 'psycho-sociales' - autour de la maladie d'Alzheimer n'a pas été effective jusqu'à maintenant", déplore Guy Le Rochais, vice-président délégué de l'association France Alzheimer et associé aux travaux de la commission Ménard, via sa participation à l'un des huit groupes de travail, sur "Éthique, communication, nouvelles formations", coordonnés par le Pr Françoise Forette et le Pr Anne Fargot-Largeault (L'AEF du 11/09/2007, 463782). "Les plans précédents - Kouchner en 2001, Douste-Blazy en 2004-2007 -, bien qu'ayant affiché aussi la double dimension recherche/prise en charge, ont surtout permis une meilleure prise en charge hospitalière et un diagnostic plus précoce."