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Le mouvement « Entrepreneurs demain ! », qui regroupe 25 associations (1), est lancé, vendredi 18 octobre 2013, en présence de Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, à l'occasion du colloque national de l'AJE. Il a pour objectif de diffuser l'esprit d'entreprendre à 9 millions de jeunes et ce faisant, de « changer l'état d'esprit d'une génération en quelques années », note Philippe Hayat, président du mouvement, selon lequel « la fédération de tous les acteurs, de toutes les associations [sur l'entrepreneuriat], c'est du jamais vu ! » De son côté, Vincent Peillon veut « des objectifs à trois mois, à 6 mois ». Le mouvement doit proposer en ligne une offre d'outils et de contenus de sensibilisation à l'entrepreneuriat, à destination des élèves et étudiants, de la 6è au bac+8, et des enseignants. « Les premiers résultats sont attendus pour fin 2013 », précise Philippe Hayat.
« Ce qui me frappe, c'est l'extrême diversité des besoins des entreprises et donc, la nécessaire diversité des modes de formation », déclare Jean-Cyril Spinetta, ancien PDG d'Air France-KLM et président du Conseil national éducation économie (CNEE), vendredi 18 octobre 2013 (AEF n°460653). Quand « des industriels demandent des formations plus générales, qui permettent aux salariés de s'adapter », l'artisanat est en revanche « plus focalisé sur la bonne maîtrise des gestes », détaille-t-il en présence du Premier ministre et du ministre de l'Éducation nationale. « Dans dix ans, 50 % des métiers seront nouveaux ou complètement différents », prévient Murielle Pénicaud, DRH du groupe Danone. Pour Jean-Cyril Spinetta, « trois éléments » président aux travaux du Conseil : « intégrer la culture économique à la culture de tous les élèves dès le collège », se demander « quelles formations pour quels besoins ? » et définir des « actions pour les jeunes sortis du système sans qualification ».
François Hollande, président de la République, annonce le lancement d'un « dispositif pour les étudiants entrepreneurs, afin que ceux qui créent une activité puissent continuer à bénéficier d'une couverture sociale (…) et obtenir un refinancement de leur prêt, celui obtenu pour leurs études », lundi 29 avril 2013 à l'occasion de la clôture des « assises de l'entrepreneuriat ». Il y aura aussi, « dans l'enseignement supérieur, une formation spécifique [à la création d'activité] et plus d'accompagnement (…). Il faut faire en sorte que, dans les universités (…), il puisse y avoir des modules qui préparent à la création d'entreprise », alors que cela existe déjà dans les « grandes écoles », estime le président de la République.
« Le développement de l'esprit d'entreprendre chez tous les étudiants doit participer plus clairement aux objectifs et aux missions de l'enseignement supérieur », écrit le Medef dans ses « propositions » pour les assises de l'entrepreneuriat, diffusées lors du point presse mensuel de sa présidente, Laurence Parisot, mardi 19 février 2013. Ces assises ont été ouvertes le 14 janvier 2013 par Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, et Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des PME, de l'Innovation et de l'Économie numérique (1). Elles visent à « favoriser l'esprit d'entreprendre en France afin de doubler le nombre de création d'entreprises de croissance sur le territoire d'ici à cinq ans ». Neuf groupes de travail réfléchissent à « des propositions de mesures », tandis qu' « un programme d'action national » sera présenté lors de la clôture des assises en avril 2013.
« Pour qu'un PEE (pôle entrepreneuriat étudiant) fonctionne bien, il faut des financements dédiés des établissements d'enseignement supérieur, le recrutement d'un chargé de mission… C'est important de pérenniser ce service, de dépasser l'appel à projets. Un moyen pour l'avenir pourrait être de demander aux établissements de mettre autant que la dotation de l'État dans le financement du fonctionnement », déclare Jean-Pierre Boissin, coordinateur du plan national entrepreneuriat étudiants (AEF n°255281), lors des Journées de l'Oppe (Observatoire des pratiques pédagogiques en entrepreneuriat (Oppe), organisées les 6 et 7 décembre 2012 à la CCI de Grenoble.
« Mettre en place le suivi obligatoire d'un cours dédié à l'innovation et à l'entrepreneuriat dans toutes les formations de l'enseignement supérieur » : telle est l'une des « 15 mesures pour une nouvelle dynamique de transfert de la recherche publique, levier de croissance et de compétitivité », présentées en conseil des ministres par la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, mercredi 7 novembre 2012 (AEF n°202809).