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La polyclinique Bordeaux-Tondu a ouvert un service d'accueil et de soins, qu'elle veut complémentaire des urgences classiques et de la médecine de ville. Ouvert 5 jours sur 7 pour l'instant, il accueille depuis le 30 septembre 2013, « entre six et dix patients par jour », pour des « urgences non avérées, et non vitales (ongle incarné, colique néphrétique…) ou un suivi post-opératoire », indique à AEF Sophie Gille, la directrice de l'établissement. Cette nouvelle prestation s'inscrit dans la politique de la clinique, et dans celle du groupe C2S (Compagnie stéphanoise de santé) auquel elle appartient depuis 2009, de développer la prise en charge ambulatoire - avec l'objectif d'atteindre à Bordeaux 70 % de l'activité en 2017 contre 50 % aujourd'hui. Un des enjeux consiste à mieux traiter l'aval et les sorties, explique Sophie Gille.
Dans le cadre de son plan de développement de la chirurgie ambulatoire, l'ARS Bourgogne a fixé des objectifs, établissement par établissement. Cependant, deux ans après l'adoption de ce plan, l'ARS observe que les écarts se sont creusés, entre les départements. En organisant jeudi 3 octobre 2013 une journée dédiée à la chirurgie ambulatoire, à laquelle participent tous les centres hospitaliers de Bourgogne, l'ARS vise à bousculer les préjugés par le partage d'expériences qui, en Bourgogne, ont permis de développer cette alternative à l'hospitalisation.
Jean Debeaupuis, directeur général de la DGOS, exprime des nuances sur les constats formulés sur le développement de la chirurgie ambulatoire en France depuis 20 ans dans le rapport annuel de la Cour des comptes sur la sécurité sociale rendu public le 17 septembre 2013. Interrogé sur le retard français en la matière, à l'occasion d'un « café Nile » sur le thème du décloisonnement de l'organisation des soins mercredi 18 septembre, il relativise cette appréciation. « Le retard français a été rattrapé sur un pays comme l'Allemagne puisque nous sommes, en 2012, à 41 % de taux d'ambulatoire, c'est-à-dire que nous avons dépassé l'Allemagne. » Il précise que le taux de recours à la pratique ambulatoire progresse de deux points par an et souligne que l'ensemble des institutions publiques régionales et nationales « font tout pour que cette dynamique continue. »
La Cour des comptes juge « anormal » qu'une instruction donnée aux ARS en juillet 2010 d'obtenir 30 millions d'économies en 2010, puis 50 millions en 2011 au titre de la chirurgie ambulatoire, n'ait fait l'objet d'aucun suivi. Dans le chapitre qu'elle consacre à la chirurgie ambulatoire dans son rapport annuel sur la sécurité sociale publié mardi 17 septembre 2013, la Cour reprend à son compte le chiffrage de l'Anap qui évalue les économies liées à la suppression de lits de chirurgie conventionnelle entre 4,4 et 5,3 milliards d'euros. Pointant un taux de chirurgie ambulatoire (près de 40 %) « deux fois moins élevé » en France que celui atteint « dans plusieurs pays occidentaux comparables » (1), elle dénonce « l'absence de volonté affichée de réaliser des économies au bénéfice de l'assurance maladie » et recommande de mobiliser les ARS sur cet objectif précis.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :