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Aider les candidats à trouver une entreprise qui leur correspond et les entreprises à dénicher des salariés capables d'être en phase avec la culture d'entreprise. C'est le but que s'est fixé le site de recrutement innovant « Monkey tie », lancé le 25 septembre 2013. Fondée par Jérémy Lamri, jeune ingénieur diplômé de HEC, avec trois associés, l'entreprise compte déjà plus de 50 entreprises clientes, dont Warner Bros ou Michel et Augustin. Le principe : cerner la personnalité des candidats grâce à la méthode « Big Five », un test psychologique basé sur l'analyse de cinq grands traits de caractère, puis suggérer aux entreprises les profils se rapprochant le plus de leurs attentes. Une méthode complémentaire au CV classique, également déposé par les candidats sur le site, mais « qui coûte 70 % de moins qu'un recrutement via un jobboard classique », selon Jérémy Lamri.
« Quelle que soit leur préférence pour l'un ou l'autre sexe, les recruteurs justifient leurs choix par des discours qui reposent invariablement sur une rhétorique selon laquelle les différences des comportements et des compétences entre les femmes et les hommes sont évidentes » : telle est la principale conclusion d'une étude qualitative du Cereq sur la discrimination à l'embauche, présentée mardi 8 octobre 2013 lors du lancement de la semaine de l'égalité professionnelle, qui aura lieu du 14 au 20 octobre. Dans un recrutement, « le critère du sexe est rarement neutre », car non seulement « le supposé manque de disponibilité des femmes » mais aussi « un ensemble de traits de personnalité encore assignés 'naturellement' aux hommes et aux femmes peut venir biaiser la sélection. Les propos de recruteurs, des deux sexes, montrent que les stéréotypes ont la vie dure… »
L'expérience d'un métier et la personnalité restent en tête des critères de recrutement exigés par les clients des cabinets de recrutement, suivis par la maîtrise des langues, l'expérience secteur, le diplôme et les prétentions salariales. L'âge est tout de même cité par 50 % des 88 cabinets français ou internationaux interrogés au mois de mai 2010 par le cabinet de conseil Oasys dans le cadre de l'étude « Cabinets de chasse de tête et de recrutement : entre tabous et idées reçues, quelles pratiques et quelle contribution réelle ? », présentée jeudi 31 mars 2011 à Paris. L'étude, qui résulte d'entretiens réalisés en face à face avec des consultants, révèle en outre que plus d'un tiers des consultants reconnaissent recruter des « clones », c'est-à-dire des personnes ayant les mêmes caractéristiques que leurs prédécesseurs dans deux missions sur trois.