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Le ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon, indique mercredi 23 octobre qu'il souhaite instaurer des décharges de service pour les enseignants en zone d'éducation prioritaire. « Dans l'Éducation nationale, il y a des décharges de service et une forme de pénibilité reconnue dans les lieux dits 'd'excellence' mais la pénibilité n'est pas reconnue pour les enseignants qui vont dans les quartiers les plus difficiles ! », déplore le ministre, lors d'une audition à l'Assemblée nationale sur le projet de la loi de finances pour 2014 (1). Vincent Peillon précisera en « janvier » 2014 les orientations pour réformer l'éducation prioritaire et promet de donner les moyens pour assurer « la pérennité » des équipes éducatives dans les établissements.
« Les deux géographies [politique de la ville et éducation prioritaire] devraient se recouper à 80 %, le reste sera traité au niveau local », indique à AEF l'entourage du ministre délégué à la Ville, François Lamy, lundi 7 octobre 2013, en marge d'un déplacement à Grenoble. « À partir d'un seuil d'élèves concernés par la politique de la ville, un établissement pourra passer en éducation prioritaire. Cela sera discuté au cas par cas avec le Dasen et il n'y aura pas de seuil fixé au niveau national. » Les ministres chargés de la ville et de l'Éducation nationale ont signé ce lundi une convention d'objectifs qui prévoit que les quartiers de la politique de la ville « bénéficient en priorité des emplois » déployés par l'Éducation nationale et des nouvelles places d'internat.
Vincent Peillon, le ministre de l'Éducation nationale, George Pau-Langevin, ministre déléguée à la Réussite éducative et François Lamy, ministre délégué à la Ville signent ce lundi 7 octobre 2013 une convention d'objectifs portant sur 2013-2015 (1) (AEF n° 175857). Ils s'engagent dans ce document à faire « en sorte que les écoles et collèges accueillant une majorité d'élèves issus des quartiers prioritaires soient inclus dans l'éducation prioritaire, avec les moyens d'accompagnement pédagogique correspondants ». Ils entendent ainsi « mettre en cohérence » la nouvelle carte de la géographie prioritaire de la ville et celle de l'éducation prioritaire. Cette convention précise aussi que 25 % des postes dédiés à la scolarisation des moins de trois ans et au 'plus de maîtres que de classes' iront aux quartiers prioritaires de la politique de la ville.
Les assises académiques de l'éducation prioritaire débuteront le 4 novembre 2013 à La Réunion et se termineront le 4 décembre à Nancy-Metz. Ces assises sont organisées dans trois académies (Créteil, Versailles et Lille) ou en interacadémiques pour les autres (AEF n°182301). Elles sont précédées d'une demi-journée banalisée de réflexion dans chaque réseau de l'éducation prioritaire au cours du mois d'octobre. « Les travaux des assises donneront lieu à des comptes rendus disponibles sur les sites internet des académies » et « permettront de nourrir la réflexion et d'accompagner les décisions », précise le ministère de l'Éducation nationale. Des pistes d'évolution de la politique d'éducation prioritaire seront annoncées début 2014 et progressivement testées et mises en œuvre dès la rentrée 2014.