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Une intersyndicale (SE-Unsa, Sgen-CFDT, Snes-FSU, Snalc, SUD et CGT) demande « des mesures urgentes » à Vincent Peillon concernant l'évaluation à l'oral des langues vivantes au bac général et technologique. Dans une lettre au ministre de l'Éducation nationale, le 23 octobre, les six organisations proposent la création d'une « banque nationale de sujets pour éviter d'avoir à en produire systématiquement de nouveaux ». Elles souhaitent en outre que « l'évaluation de l'expression orale soit faite par un autre enseignant que celui qui enseigne à l'élève » et que « ce travail » soit « rémunéré au même titre qu['il l'est pour] les examinateurs des autres épreuves ». Par ailleurs, l'intersyndicale souhaite la mise en place d'un groupe de travail sur ces épreuves. De son côté, le SNFOLC estime dans un communiqué du 22 octobre qu'il « suffit d'organiser l'épreuve orale en juin, comme pour les épreuves de français ».
Y a-t-il trop d'épreuves au bac ? Faut-il introduire davantage de contrôle en cours de formation pour alléger l'examen ? Vincent Peillon « ne se prononce pas » même s'il veut « regarder comment améliorer les choses », indique-t-il lors d'une visite du lycée Évariste-Galois de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), jeudi 6 juin 2013. « Je ne dis pas que j'annonce aujourd'hui la réforme du bac », prévient le ministre de l'Éducation nationale. « J'indique juste une méthode : nous allons nous concerter, discuter de l'avenir du bac prochainement. » Le ministre ne veut pas « interrompre la réforme » pensée par son prédécesseur Luc Chatel car « il ne faut pas déstabiliser tout le temps tout le monde ». Il présente également une « e-campagne » de communication, mise en ligne du 7 au 16 juin, veille des premières épreuves, destinée aux candidats et intitulée « Frauder au bac nuit gravement à la scolarité ».
Le Snes-FSU « réitère sa demande de cadrage et d'aménagement d'urgence de la session 2013 du baccalauréat », indique-t-il jeudi 21 février 2013 dans un communiqué. Le syndicat estime que « la mise en place des nouvelles épreuves pos[e] de nombreux problèmes ». Appliquée depuis la rentrée dernière en classe de terminale, la réforme du lycée modifie l'organisation de certaines épreuves du baccalauréat : elle prévoit notamment l'introduction d'une épreuve écrite en LV2 pour les candidats au bac ES (1) et l'évaluation des compétences orales pour tous les candidats au bac général en 2013 (AEF n°237386).
Le Snalc-Fgaf demande « un moratoire sur la mise en application des modalités] […] des épreuves de langues vivantes des baccalauréats de la série générale et technologique pour la session 2013 », fait savoir le syndicat le 25 mai 2012. Ces nouvelles modalités ont été fixées par un texte publié fin avril 2012 sur Éduscol, à la suite de la note de service parue au BO n°43 du 24 novembre 2011 (AEF n°227390). Le Snalc dénonce la « suppression de toute épreuve de traduction y compris en série L, ce qui pénalisera les futurs candidats en CPGE et autres formations du genre ». Par ailleurs, « l'épreuve de compréhension orale aura lieu [en] contrôle en cours d'année [et] ne s'appliquera pas aux candidats de la série L ! », ajoute l'organisation. « L'épreuve d'expression orale quant à elle aura lieu en contrôle en cours d'année en avril, avec un professeur qui évaluera ses propres élèves, et toutes les dérives sont à craindre », selon le Snalc.
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