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Geneviève Fioraso se dit « décidée à explorer tous les moyens possibles » pour « aider » les établissements à financer de façon « transitoire » leur GVT (glissement vieillesse technicité), dans une lettre envoyée aux présidents d'université le 18 octobre 2013, dont AEF s'est procuré une copie. La ministre de l'Enseignement supérieur envisage aussi une évolution en deux temps de Sympa : si la réforme complète du modèle d'allocation des moyens ne devrait entrer en vigueur qu'en 2015, de nouvelles règles pourraient s'appliquer dès cette année pour compenser les exonérations de droits de scolarité accordées aux étudiants boursiers. Dans ce courrier, Geneviève Fioraso annonce aussi « la sanctuarisation des crédits de fonctionnement destinés aux établissements » en 2014.
17 présidents d'université (1) ont présenté, jeudi 17 octobre 2013, en séance plénière de la CPU (Conférence des présidents d'université), une « proposition de motion sur la situation budgétaire des universités et le financement de l'ESR », demandant « la sécurisation de la masse salariale » et « un plan pluriannuel de l'emploi scientifique ». Une autre proposition de motion émanait du bureau de la CPU. Il a été décidé de faire une synthèse des deux, laquelle devrait être rendue publique la semaine prochaine. Une motion similaire a été adoptée par le Cneser lundi 14 octobre 2013, à 30 voix pour et 8 abstentions (dont celle de la CPU).
« Soulagé ». C'est ainsi que Jean-Loup Salzmann, président de la CPU, accueille le PLF 2014 pour l'enseignement supérieur et la recherche (AEF n°181787), lors d'une conférence de presse jeudi 26 septembre 2013. « Les moyens des établissements ne vont pas diminuer, c'est une bonne nouvelle, mais ils ne vont pas non plus augmenter », déclare pour sa part Gérard Blanchard, vice-président de la CPU en charge des moyens. à cette occasion, la conférence exprime ses réserves sur la simplification de la nomenclature des masters et s'oppose à l'idée que les masters pourraient financer les licences. D'ailleurs, Jean-Loup Salzmann estime qu'il faudrait réfléchir à « un mode d'orientation plus prescriptif » après le bac, ce qui permettrait notamment d'éviter de pratiquer le tirage au sort pour l'entrée en licence.
Dans le projet de loi de finances 2014, les crédits de la Mires (mission interministérielle recherche et enseignement supérieur) augmentent de 0,5 % (+ 121,3 M€) par rapport à 2013, passant de 25,96 Md€ à 26,06 Md€. « C'est une bonne nouvelle dans un contexte de diminution nette de la dépense de l'état », commente l'entourage de la ministre Geneviève Fioraso. Hors dette, il s'agit du troisième budget de l'état derrière l'enseignement scolaire (64,77 Md€) et la défense (37,48 Md€). Le budget de la Mires augmente donc plus que ce qui était prévu lors du débat d'orientation budgétaire de juillet dernier (AEF n°186418), l'augmentation étant en revanche conforme à ce qui avait été prévu dans le budget triennal 2013-2015 (AEF n°194084).
L'enquête 2013 de la CPU sur le GVT (glissement vieillesse technicité) constaté en 2012 montre que le GVT solde (1) de tous les établissements passés aux RCE, soit 84 établissements, est positif et s'élève à 60 M€ (millions d'euros). « C'est autant d'argent qui manque dans nos budgets », déclare à AEF Gérard Blanchard, vice-président de la CPU et président de l'université de La Rochelle, vendredi 20 septembre 2013. « D'autant qu'il s'ajoute au montant du GVT constaté en 2011 qui n'a pas été entièrement compensé par le MESR (2) », ajoute-t-il. Seuls deux établissements (sur 84) ont un GVT négatif en 2012, pour un montant total de 216 000 euros. La CPU continue de demander à l'état la compensation du GVT, sur le principe du décideur-payeur (AEF n°202933).
Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, a tenu sa conférence de presse de rentrée, mercredi 11 septembre 2013, centrée sur les « 23 mesures » mises en oeuvre pour « favoriser la réussite étudiante », déjà annoncées au cours de l'année écoulée. Elle a longuement détaillé les efforts relatifs à la vie étudiante (bourses, logement, santé). Elle est également revenue sur les difficultés financières des universités, insistant sur l'efficacité des plans de redressement mis en place cette année, puisque « seules quatre universités accuseront un double déficit en 2013 contre 7 l'an passé ». Enfin, s'agissant des 1 000 postes créés en 2012-2013, elle réfute l'idée qu'une partie aurait été gelée.