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« Alors que nous visions 784 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2013, nous devrions finalement atterrir à 760-765 millions », explique à l'AEF Yves Barou, le président de l'Afpa. Il ne se veut pour autant pas alarmiste, estimant que, « à l'heure actuelle, il y a zéro inquiétude » car ce résultat inférieur aux objectifs affichés dans le plan de refondation de l'Afpa censé redresser la situation de l'association d'ici 2017 (AEF n°202176), est principalement imputable à des situations « conjoncturelles » qui ne devraient pas se reproduire l'an prochain. Yves Barou annonce également la signature probable, d'ici la fin de l'année, des deux premiers baux emphytéotiques (1) destinés à régler la situation de l'immobilier de l'Afpa, ainsi que la nouvelle architecture de l'offre de formation de l'association.
« L'Afpa est prête à accueillir 15 400 stagiaires supplémentaires pour des métiers prioritaires d'ici la fin de l'année dans le cadre du plan national de 30 000 formations qualifiantes », annonce l'Association nationale pour la formation professionnelle des adultes, dans un communiqué de presse, le 8 juillet 2013. L'association fait référence au « plan de formations prioritaires pour l'emploi », évoqué par François Hollande dans l'émission « Capital » sur M6, le 16 juin dernier, et confirmé, le 21 juin, par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault dans son discours de clôture de la deuxième conférence sociale (AEF n°187093). L'Afpa met en avant « sa présence sur tout le territoire, au plus près des bassins d'emplois » et sa « capacité d'innovation pédagogique ».
« Il faut arrêter avec les fantasmes, nous sommes sur la voie du redressement et personne ne peut parler d'aide d'État apportée à l'Afpa au vu des loyers que nous aurons à payer en contrepartie de la dévolution de l'immobilier et du rendement fixé pour les obligations associatives qui vont servir à amener les 110 millions d'euros annoncés par le Premier ministre », indique le président de l'association à l'AEF vendredi 26 avril 2013, en marge d'un point d'étape sur la mise en oeuvre du plan de refondation de l'association. Il indique par ailleurs que l'Afpa vient d'obtenir l'agrément « Entreprises solidaires » (1) et se positionne dorénavant clairement comme une structure de l'ESS (économie sociale et solidaire) à la fois pour des questions pratiques d'accès à des fonds fléchés sur ce secteur et aussi pour affirmer une identité forte en interne. Après 69 millions d'euros en 2012, l'Afpa s'attend à une perte de 60 millions d'euros en 2013.
« Au total, c'est un besoin de financement de près de 430 millions d'euros que l'État, les partenaires qu'il réunira, et les banques devraient financer » en faveur de l'Afpa d'ici 2017, annonce le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, lundi 14 janvier 2013, à l'occasion d'une visite du centre de formation de l'association à Caen (Calvados). En 2013, une souscription de 110 millions d'euros va être lancée par l'État sous forme « d'obligations associatives de très long terme, soit supérieures à 20 ans », précise le président de l'Afpa, Yves Barou. À l'occasion de ce déplacement, le Premier ministre a également annoncé que la question du patrimoine de l'Afpa, aujourd'hui majoritairement détenu par l'État, allait être solutionnée par la passation de « baux emphytéotiques administratifs », dont une première vague allait être conclue « dès les premiers mois de cette année » en ce qui concerne un nombre « significatif » de centres de formation, d'hébergement et de restauration de l'association.
Le plan de refondation de l'Afpa est « une réponse structurelle aux 10 ans de crise » que l'association vient de traverser, indique son président, Yves Barou, à l'occasion d'une rencontre organisée par l'Ajis (Association des journalistes de l'information sociale) jeudi 15 novembre 2012, au lendemain de la présentation de ce plan au CCE (comité central d'entreprise) de l'association. « Aujourd'hui, nous avons une feuille de route, ainsi qu'une équipe de direction renouvelée et opérationnelle », commente par ailleurs Yves Barou pour AEF, avant de préciser que « le nouveau directeur général de l'Afpa sera nommé d'ici une dizaine de jours ». Le plan de refondation, qui est présenté au conseil d'administration et au conseil d'orientation de l'association les 15 et 19 novembre, décline les grandes orientations qui avaient été annoncées en septembre dernier en « 10 grands chantiers » (AEF n°206400), et selon trois principaux axes d'action : le développement de l'activité, les investissements et la réduction des coûts.
« Le maillage territorial est un atout de l'Afpa car il conditionne le succès des formations de proximité qui sont essentielles dans notre offre. […] Ce maillage doit être préservé. Cela n'empêche pas de l'adapter en permanence aux besoins : par des regroupements dans des espaces plus adaptés, l'accueil de partenaires ou d'autres publics que les seuls stagiaires de l'Afpa pour créer de véritables cités de la formation ou l'allégement des structures des petites entités, notamment des antennes de formation rattachées à un centre voisin. » C'est ce que précise le document détaillant « les grandes orientations du plan de refondation de l'Afpa » que le président de l'association, Yves Barou, a successivement présenté ces derniers jours au management puis au CCE (comité central d'entreprise) et au Conseil d'orientation de l'Afpa, mercredi 19 septembre 2012.