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Avec un taux de chômage de 9,1 % au premier trimestre 2013 contre 10,4 % sur l'ensemble de la métropole, l'Île-de-France connaît son taux « le plus élevé depuis le 3e trimestre 1999 », souligne le Direccte, Laurent Vilboeuf. Même si selon lui les chiffres mensuels des demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi sont « à prendre avec des pincettes », la région voit leur nombre décroître plus rapidement que sur l'ensemble du territoire, avec -1,6 % en août pour les catégories A,B,C (contre -1,3 %) et une nette inflexion sur le trimestre sur l'emploi des jeunes. À la tête de la Direccte depuis fin 2011, Laurent Vilboeuf fait le point pour AEF sur la stratégie régionale en faveur de l'emploi et la mise en oeuvre des multiples dispositifs de la politique de l'emploi.
10 min de lecture« Nous sommes à quasiment 50 % des objectifs fixés pour la fin de l'année, avec 6 700 jeunes sortis d'une situation difficile : 5 800 ont été embauchés par le secteur associatif et presque 1 000 par le secteur marchand », déclare Laurent Vilboeuf, Direccte d'Île-de-France, lors d'une rencontre autour des emplois d'avenir organisée avec les têtes de réseau du monde associatif le 9 octobre 2013. Il note une « accélération des prescriptions depuis septembre » : « actuellement nous enregistrons 350 prescriptions par semaine ». Selon lui, « ce qui fait la valeur ajoutée du dispositif, ce sont les jeunes à qui on s'adresse. 30 % des jeunes sont issus des ZUS et 59 % sont des jeunes sans aucune qualification ».
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Sur un objectif de 14 003 emplois d'avenir signés en 2013 en île-de-France, 5 283 étaient effectivement souscrits au 6 septembre 2013, soit 37 % de la cible annuelle. « Il existe encore d'assez larges perspectives à réaliser », constate Jean Daubigny, préfet de la région île-de-France, lors d'une rencontre avec la presse, mercredi 11 septembre. « Les collectivités territoriales n'ont pas atteint en moyenne la moitié de leurs intentions d'embauche », précise-t-il. Jean Daubigny exprime cependant un motif de satisfaction concernant la montée en charge du dispositif en île-de-France : trois jeunes embauchés sur dix (29,7 %) habitent dans un quartier classé en ZUS (zone urbaine sensible), soit deux fois plus que la moyenne nationale. En réponse aux récentes critiques d'un ancien directeur départemental du travail de Seine-Saint-Denis, le préfet assure que « le dispositif marche clairement ».
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« Nous allons présenter au conseil régional du 14 février un plan comportant trois volets en faveur de l'emploi des jeunes. D'abord nous voulons favoriser la formation des jeunes concernés par les emplois d'avenir. Ensuite, nous allons assurer un complément de rémunération pour les employeurs associatifs et du secteur de l'ESS s'ils embauchent des emplois d'avenir en CDI. Enfin, la région Île-de-France va recruter une centaine d'emplois d'avenir. Nous espérons que cette convention [de partenariat avec l'État] sera votée avec une large majorité », affirme Jean-Paul Huchon, président (PS) de l'exécutif régional, lors d'une conférence de presse mardi 5 février 2013, pour présenter un rapport de le la région sur l'emploi. L'objectif est d'atteindre 14 000 emplois d'avenir en Île-de-France cette année, indique Emmanuel Maurel, vice-président en charge de la formation professionnelle, de l'apprentissage, de l'alternance et de l'emploi.
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Mettre en oeuvre au niveau régional les objectifs de la convention tripartite État-Unédic-Pôle emploi signée début janvier 2012, en prenant en compte les spécificités de l'Île-de-France en matière d'emploi et de chômage : c'est l'objectif de la convention annuelle régionale signée le 24 janvier 2012 entre la préfecture d'Île-de-France et la direction régionale de Pôle emploi. Le texte fixe les « objectifs communs » de l'État et de Pôle emploi pour la mise en œuvre de la politique de l'emploi en Île-de-France, une région qui a « mieux résisté à la crise économique de 2008/2009 » grâce à un certain nombre d' « atouts » : richesse du tissu économique, concentration d'activités à haute valeur ajoutée, développement touristique, poids des offres d'emplois durables, etc. font que la région a un « taux de chômage parmi les plus bas de France », avec 8,3 % au 3e trimestre 2011, soit 1,2 point en dessous de la province.
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