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Le magazine de France 2 « Cash Investigation » diffuse mercredi 2 octobre 2013, à 22h30, un documentaire d'environ 1h30 intitulé « Formation professionnelle : le grand détournement ». Présentée par Élise Lucet, cette enquête qu'AEF a pu visionner, a donné lieu à neuf mois de préparation. L'angle retenu est volontairement polémique alors que les partenaires sociaux viennent d'ouvrir, à la demande du gouvernement, une nouvelle négociation sur la formation. Au final, même si des cas flagrants de détournement des fonds de la formation sont mis au jour, ce documentaire n'apprendra pas grand chose aux spécialistes du système dont la complexité, voire « l'opacité », est critiquée par les auteurs de l'enquête. En revanche, les exemples retenus ne manqueront pas de choquer le grand public en faisant passer les acteurs du système pour au mieux des gestionnaires aux pratiques légères et, au pire, des escrocs.
François Hollande confirme la présentation, en 2013, d'un projet de loi relatif à la formation professionnelle et à l'apprentissage à l'occasion de ses voeux aux acteurs de l'entreprise et de l'emploi, jeudi 17 janvier 2013. Selon Thierry Repentin, ministre délégué à la Formation professionnelle et à l'Apprentissage, l'élaboration de ce texte a été validée par le gouvernement lors du séminaire interministériel sur l'emploi organisé jeudi matin, à l'Élysée (AEF n°197873). Le chef de l'État confirme également l'organisation, en juillet prochain, d'un « nouveau rendez-vous » qui réunira les pouvoirs publics et les partenaires sociaux sous « le même format » et avec « le même objectif que la Conférence sociale de juillet dernier », c'est-à-dire « préciser l'agenda 2013-2014 ».
« Nous devons mobiliser toutes nos forces, toute notre imagination, toutes nos capacités pour construire la croissance durable des prochaines années. […] D'ici là, il faut parer au plus pressé : améliorer le système de formation professionnelle, répondre plus efficacement aux offres d'emploi et accompagner plus rapidement les chômeurs vers l'activité. » C'est ce que déclare le président de la République, François Hollande, à l'ouverture de la « grande conférence sociale » qui réunit les partenaires sociaux et les pouvoirs publics au palais d'Iéna, siège du CESE (Conseil économique, sociale et environnemental), ce lundi 9 juillet 2012. Articulé autour de sept tables rondes, dont une dédiée à la formation professionnelle, ce temps d'échanges sera conclu mardi 10 juillet par le Premier ministre. Jean-Marc Ayrault établira une feuille de route concernant l'agenda social des prochains mois, et au-delà, définira ce qui relèvera de la négociation entre les partenaires sociaux ou de l'exécutif concernant les principaux enjeux qui structureront le dialogue social durant le quinquennat.
« Il semble urgent de développer et d'amplifier la notion de parcours professionnel et d'inviter les partenaires sociaux à se poser les questions de formation professionnelle en premier lieu à partir de cette notion. C'est donc davantage un travail de structuration du système de formation à partir des parcours professionnels qui constitue l'urgence, que le retour à la segmentation de ce système par une approche par public. » C'est ce qu'estiment Jean-Marie Luttringer et Jean-Pierre Willems dans leur nouvelle analyse de leur cycle « Carnets de campagne », publiée par AEF, mardi 5 juin 2012. Selon les deux juristes, « redéployer des moyens de la formation professionnelle dans une stricte logique de publics et s'attacher à qualifier au plus près les publics qui pourront bénéficier de moyens nouveaux, c'est sans doute la pire solution qui se puisse adopter pour l'avenir de notre système de formation professionnelle ».
« Nous devons poser le sujet de l'organisation de notre système de formation, que ce soit pour les salariés et pour les demandeurs d'emploi. Est-il complètement logique que Pôle emploi, qui est le principal interlocuteur des demandeurs d'emploi, n'ait à sa main que 15 % des formations qui leur sont destinées ? », interroge Nicolas Sarkozy dans son intervention liminaire lors du « sommet sur la crise » qui réunit les partenaires sociaux représentatifs et le gouvernement à l'Élysée, mercredi 18 janvier 2012. De premières décisions concernant le renforcement de la formation des chômeurs devraient être actées dès ce mercredi. Notamment, les organisations patronales et syndicales et l'exécutif pourraient annoncer un engagement chiffré s'agissant des POE (préparations opérationnelles à l'emploi). Le Medef, en s'appuyant sur une dizaine de ses branches adhérentes, s'est d'ores et déjà dit prêt à mettre en œuvre 60 000 POE en 2012, contre un peu moins de 10 000 réalisées en 2011 (AEF n°223644).
« Quarante ans après la loi fondatrice du 16 juillet 1971, notre système de formation professionnelle repose aujourd'hui sur des bases solides grâce, notamment, aux nombreuses réformes déjà engagées. C'est pourquoi, à peine deux ans après la réforme de 2009 qui n'a pas encore eu le temps de produire tous ses effets, notre assemblée considère qu'il n'y a pas d'urgence à réformer à nouveau le système de formation professionnelle. » C'est ce qu'estime le Cese (Conseil économique, social et environnemental) dans l'avant-projet, daté du 25 novembre 2011, de son avis sur « la formation professionnelle » que l'AEF s'est procuré. Le Cese a été saisi en mai 2011 par le Premier ministre, François Fillon, pour apporter des pistes d'amélioration du système de formation et ce, « sur la base d'une évaluation approfondie de notre système de formation professionnelle et de ses évolutions depuis quarante ans » (AEF n°239884). L'avis du Conseil économique, social et environnemental doit être adopté et rendu public le 13 décembre prochain. Le rapporteur de la section « du travail et de l'emploi » du Cese sur cet avis est l'ancien maire de Pau, Yves Urieta, qui est membre du groupe des personnalités qualifiées du Conseil économique, social et environnemental.
Retrouvez en bref quelques informations récentes intéressant la protection sociale :