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La plateforme RSE s'est réunie et a désigné les membres de son bureau, mardi 1er octobre 2013. Le bureau de l'instance de concertation et de réflexion auprès du Premier ministre, installée le 17 juin dernier au sein du CGSP (Commissariat général à la stratégie et à la prospective), est composé de treize membres : quatre représentants du monde économique, trois de la société civile, trois des syndicats de salariés, deux des pouvoirs publics, et un représentant des experts, indiquent plusieurs sources à AEF Développement durable. Le bureau se réunira le 17 octobre pour élire son président et son vice-président. Les huit collèges initiaux de la plateforme (AEF n°187639) ont été remplacés par cinq pôles, à l'initiative du secrétariat permanent assuré par Michel Doucin. Les organisations patronales avaient plaidé en juin pour une réduction du nombre de collèges, exprimant leur inquiétude de voir les entreprises sous-représentées (AEF n°187488).
L'ADD, association regroupant une quinzaine de cabinets de conseil en développement durable (AEF n°185559) (1), appelle dans un communiqué du vendredi 27 septembre 2013 à « faire évoluer » la plateforme RSE instituée par le Premier ministre le 17 juin dernier, et à « émanciper le dialogue sociétal par rapport à l'état ». « La RSE doit devenir l'affaire des parties prenantes », plaide-t-elle. « Il faut faire évoluer 'la plateforme administrative RSE' instituée par le Premier ministre vers un forum sociétal ouvert et contributif. L'état doit jouer seulement un rôle d'incitation et d'exemplarité », avance l'association professionnelle.
La CGT a exprimé lundi 16 septembre 2013 ses inquiétudes quant à la future gouvernance de la plateforme RSE, instance de concertation et de réflexion auprès du Premier ministre, installée le 17 juin dernier au sein du CGSP. La réunion de rentrée de cette plateforme est repoussée du 17 septembre au 1er octobre 2013, selon un courrier daté du 30 juillet adressé par le secrétaire permanent de la plateforme Michel Doucin aux participants, qu'AEF s'est procuré. Cette réunion doit doter la jeune instance d'un président, de principes d'organisation et de fonctionnement, et d'un programme de travail. Le report au 1er octobre est justifié par le surcroît de travail que représenterait pour certains participants la préparation de la conférence environnementale, qui doit se tenir les 20 et 21 septembre 2013.
Le format de plateforme RSE « qui est proposé aujourd'hui n'est pas figé », précise Jean-Marc Ayrault, en ouverture de la première réunion de cette instance, lundi 17 juin 2013. « Je vous propose donc de débattre aujourd'hui des objectifs et des modalités de fonctionnement que vous souhaitez assigner à cette plateforme. » Le projet de règle de fonctionnement de cette plateforme de dialogue multi parties prenantes sur la RSE prévoit pour le moment 48 membres répartis en huit collèges d'acteurs : État, employeurs, syndicats, ONG environnementales, personnalités qualifiées, élus parlementaires et locaux, « utilisateurs de la RSE » et « réseaux multiacteurs » (AEF n°187639). Un schéma qui ne satisfait pas le collège patronal, qui constitue l'un des huit collèges.