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Pour « accompagner les établissements dans la mise en place d'une stratégie numérique », le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche prévoit de consacrer 10 % des 1 000 postes qui figurent dans le projet de loi de finances 2014, indique le 2 octobre 2013 la ministre Geneviève Fioraso. Elle présentait les « 18 mesures de l'agenda numérique pour l'enseignement supérieur », qui prévoient notamment d' « intégrer des indicateurs numériques dans le suivi des contrats de site établis entre le ministère et les sites universitaires ». Les établissements se verront également incités à « rationaliser leurs infrastructures informatiques », en recourant en particulier à des actions de mutualisation.
« Je suis d'accord pour réduire les cours en amphi en université, en première année » grâce au numérique, indique le 2 octobre 2013 Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, à l'occasion de la présentation de ses « 18 mesures de l'agenda numérique pour l'enseignement supérieur ». Cette annonce comprend notamment le plan « France université numérique », qui porte largement sur les Moocs avec en particulier l'ouverture le 28 octobre d'une plateforme nationale dédiée. Un budget de 12 millions d'euros est dégagé sur le dernier programme des investissements d'avenir. Pour Geneviève Fioraso, « en 2017, tous les étudiants devront disposer de cours numériques de qualité à toute étape de leur parcours et tout au long de leur parcours ».
« La fusion des universités implique obligatoirement des transformations au niveau des systèmes d'information », témoigne Gérard Soula, vice-président de l'université d'Aix-Marseille lors d'un colloque organisé par l'A-DSI (Assemblée des directeurs des systèmes d'information) à Marseille, les 12 et 13 juin 2013. Mais cette fusion peut-elle être un levier pour faciliter ces transformations, ou au contraire les complique-t-elle ? Dans tous les cas, ont fait valoir les participants à ces deux journées, il faut se poser la question du « management des transformations ». Pour Alain Jacot-Descombes, DSI de l'université de Genève, un nouveau modèle fait jour en concevant l'université comme une « entreprise académique ».
« Pour les universités, la sécurité informatique représente avant tout un coût et c'est finalement toujours le parent pauvre, mais il faut parvenir à la présenter de manière différente : c'est aussi un gain, car voir ses données effacées n'est jamais une bonne publicité, alors que disposer d'une politique de sécurité forte revient à se doter d'une bonne image de marque », considère Dimitri Druelle, responsable de la sécurité des systèmes d'information à la SSII GFI informatique, lors d'un colloque de l'A-DSI (Assemblée des directeurs des systèmes d'information) organisé à Marseille les 12 et 13 juin 2013. Certes les universités « n'ont pas les moyens d'être Fort Knox, il existe de bonnes pratiques à mettre en place » et d'une manière générale « la sécurité c'est de la technique, mais aussi beaucoup d'organisationnel ».
En lien avec la CPU et le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, la Caisse des dépôts « va se lancer dans la rédaction d'un guide des bonnes pratiques des schémas directeurs du numérique », indique Ollivier Lenot, responsable du pôle e-education à la CDC, lors d'une journée organisée le 31 mai 2013 par la CPU, l'Amue, le CSIESR, Renater et l'ADSI. À cette occasion, Jean-Marc Ogier, vice-président « campus numérique et système d'information » de l'université de la Rochelle, a fait valoir la nécessité de disposer de « comités d'orientation stratégique des systèmes d'information et des Tice » afin de suivre l'application sur le terrain des décisions prises et ainsi assurer une bonne gouvernance et un bon pilotage de l'établissement.
Le raccordement de l'ensemble des sites universitaires au très haut débit, la mise en oeuvre du projet FUN (France universités numériques) pour « le développement de l'offre de formation numérique » (AEF n°194665) et un « soutien au projet stratégique de l'Amue à horizon 2018 » (AEF n°217809) figurent parmi les actions prévues dans le cadre de la convention de partenariat « Campus d'@venir », signée par Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et Jean-Pierre Jouyet, directeur général de la Caisse des dépôts, lors d'un déplacement à l'université de Strasbourg, jeudi 11 avril 2013. Une partie du document, qui concerne également l'immobilier universitaire et le logement étudiant (AEF n°191731) ainsi que le transfert et l'innovation (AEF n°191732), porte en effet spécifiquement sur « l'université numérique », afin de soutenir « le développement des infrastructures, des services et des usages numériques » considéré comme « un pivot essentiel de la modernisation et de la transformation des établissements ».
Sur 44 établissements d'enseignement supérieur interrogés, dont trois écoles et le Cnam, 28 % annoncent un schéma directeur des systèmes d'information, 28 % un schéma directeur du numérique et 44 % n'ont rien de tel mais « la plupart l'annoncent en projet ou en cours d'élaboration ». C'est ce que révèle une enquête de la CPU sur le « numérique pour la formation » analysée en mars 2013 par la Mines (Mission numérique pour l'enseignement supérieur) du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, dont AEF a eu copie. Le document montre aussi que 70 % des établissements ayant un schéma directeur y intègrent la pédagogie numérique.