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L'AMRF (Association des maires ruraux de France) demande au ministère de l'Éducation nationale de recevoir l'ensemble des associations de représentants d'élus lors d'une réunion « d'urgence et de crise » au sujet de la réforme des rythmes scolaires, indique à AEF Vanik Berberian, président de l'association, jeudi 3 octobre 2013. L'AMRF souhaite que l'État pérennise le financement de cette réforme et qu'il tienne compte dans ce financement des difficultés financières des communes. « Prendre simplement en compte la DSR ou la DSU, c'est insignifiant, cela ne concerne qu'un tiers des communes », déplore Vanik Berberian. Il demande également que les communes puissent appliquer la réforme « quand elles le pourront », et non pas obligatoirement dès 2014. Il insiste cependant sur le fait qu'il ne faut « surtout pas abandonner » cette réforme qui est « une vraie nécessité ».
« Ne vous inquiétez pas. Le Premier ministre recevra la semaine prochaine le président de l'AMF », déclare le ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon invité sur France Info, jeudi 3 octobre 2013. Interrogé à plusieurs reprises sur la reconduction du fonds d'amorçage de 250 millions d'euros demandée par l'Association des maires de France, le ministre répète « ne vous inquiétez pas » en précisant que « cet argent qui a été prévu […] n'a pas été consommé, ça veut bien dire que tout n'est pas un problème d'argent, car il y a encore de l'argent pour ceux qui voudraient passer, mais il ne faut pas qu'il y ait d'inquiétudes sur ce sujet ». La veille, invité sur TF1 le ministre a aussi souligné qu'il était le ministre « qui a la priorité budgétaire » : « Le président de la République a donné tous les moyens à l'école, nous avons accompagné les collectivités, vous pensez qu'on va arrêter de le faire ? »
L'exécutif estime mercredi 2 octobre 2013 que la réforme des rythmes scolaires n'a « pas besoin d'ajustement national mais d'ajustements locaux, en fonction des besoins », selon les informations recueillies par AEF. L'Élysée a organisé ce jour une réunion de travail sur les rythmes, « prévue depuis plusieurs jours », avec notamment le président de République, le Premier ministre et le ministre de l'Éducation nationale. Les retours sur la mise en place de cette réforme, plus de trois semaines après la rentrée, sont globalement positifs. Interrogé sur la demande de report formulée par l'UMP, le ministre en charge des relations avec le Parlement, Alain Vidalies, a confirmé mercredi sur I-télé qu'il n'y aurait « pas de report dans le temps » mais reconnaît qu'il y a « des discussions de modalités qui peuvent avoir lieu ». L'AMF, le groupe UMP du Sénat et la FCPE prennent position sur ce dossier ce mercredi.
« La mise en place d'activités périscolaires qui stimulent positivement l'enfant et l'élaboration concertée d'un projet éducatif de territoire nécessitent du temps. C'est pourquoi l'AMRF défend la possibilité d'un délai supplémentaire pour les communes qui auraient besoin de davantage de temps pour organiser l'entrée en vigueur des nouveaux rythmes », indique l'association dans un communiqué lundi 22 juillet 2013. La réforme des rythmes scolaires est censée être appliquée dans l'ensemble des communes françaises à partir de la rentrée 2014. En septembre 2013, la réforme concernera entre 20 et 25 % des élèves scolarisés dans le premier degré public (AEF n°192610). L'AMRF demande également que l'assouplissement des taux d'encadrement soit étendu aux activités périscolaires hors PEDT et que l'État réserve son aide aux écoles publiques.
Onze pour cent des communes rurales - soit 3 700 communes - opteraient pour la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires dès la rentrée 2013, affirme l'AMRF à AEF vendredi 22 mars 2013. L'association des maires ruraux a réalisé un sondage sur un échantillon de 720 communes de moins de 3 500 habitants, dans 14 départements (1), dont AEF a eu copie des résultats. Les communes ont jusqu'au 31 mars pour choisir d'appliquer la réforme des rythmes scolaires en primaire en 2013 ou 2014. En février, le Snuipp-FSU indiquait que 14 % des élèves seraient concernés par la réforme (AEF n°195948).
« La mise en œuvre de la décentralisation est allée de pair avec l'abandon de toute réelle politique de planification et d'aménagement du territoire alors que décentralisation, planification et aménagement du territoire devraient être complémentaires », indique le projet de résolution relative au développement par l'État d'une politique d'égalité des territoires, déposé par le sénateur Jacques Mézard (Cantal, RDSE) et les membres de son groupe. Selon ce projet, qui sera débattu au Sénat le 13 décembre, « trois principes d'actions, trois cibles » doivent être retenus « pour des politiques nouvelles », le premier étant l'affirmation du « signal de la présidence républicaine : […] par définition les services publics et la Poste ». « Il faut donc restaurer ces services sur l'ensemble du territoire, notamment : la gendarmerie/police, la justice, l'école, la poste ». Dans un communiqué, les maires ruraux de France « soulignent l'intérêt de cette résolution quant à la nécessité d'accroître les outils de péréquation et de financement des collectivités pour faire face aux besoins croissants des populations ».