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Avec 1 189 contrats signés, le CNRS est l'institution européenne qui a remporté le plus de projets de recherche du 7e PCRD, devant la Fraunhofer-Gesellschaft allemande (889 contrats). C'est ce qu'indique le 6e rapport d'étape du programme-cadre publié en août 2013, qui évalue la période 2007 à 2012. Il place en 3e position l'université de Cambridge (Royaume-Uni, 570 contrats), en 4e position le Conseil national de la recherche italien (556 contrats) et en 5e position le CEA (550 contrats). Ce rapport annuel (l'avant-dernier du programme) passe en revue une multitude d'aspects de la participation, comme entre autres le type de participants, la place des femmes dans les projets de recherche européens, ou encore le « time-to-grant » (délai d'engagement).
« La Commission a introduit un certain nombre de simplifications des règles de participation au 7e PCRD et elle est parvenue, dans certains cas, à mettre les dispositions de celui-ci en adéquation avec les pratiques des bénéficiaires, mais des efforts supplémentaires seront nécessaires à l'avenir », note un audit de la Cour des comptes de l'UE sur « l'efficience » de la mise en oeuvre du 7e PCRD publié le 7 juin 2013. De façon générale, la Cour note que « les chercheurs sollicitant un financement au titre du 7e PCRD se heurtent inutilement à des incohérences », même si « la Commission européenne a pris un certain nombre de mesures pour dynamiser sa gestion du 7e PCRD ». Elle constate également « que les processus du 7e PCRD visent à garantir que les fonds sont investis dans une recherche de qualité, mais qu'ils n'accordent pas la même importance à l'efficience ».
26 % des bourses « jeunes chercheurs » et 12 % des bourses « chercheurs confirmés » de l'ERC ont été attribuées à des femmes au cours des six premiers appels à projets de l'institution créée en février 2007. C'est ce que signale la Leru (Ligue des universités de recherche européennes) dans son étude intitulée « Femmes, recherche et universités : poursuivre l'excellence de la recherche sans perdre de talents » publiée mardi 10 juillet 2012. La ligue rapporte par ailleurs que les femmes représentent 35,4 % des boursiers Marie Curie et 20,7 % des chefs de projets sélectionnés dans le cadre du 7e PCRD. La Leru cite par ailleurs des exemples pris au niveau national : en Suisse, entre 30 % et 40 % des boursiers du FNS (Conseil de financement de la recherche) sont des femmes. En Allemagne, elles représentent 20,6 % des boursiers de la DFG (Agence de financement de la recherche allemande).
La Commission européenne annonce avoir « dépassé son objectif » d'allouer aux PME 15 % du budget du programme « coopération », mercredi 1er février 2012, en rendant son huitième rapport d'avancement de la participation des PME au FP7 (septième programme-cadre pour la recherche). Le programme « coopération » est le plus doté des quatre programmes inclus dans le FP7, dont 16,3 milliards ont d'ores et déjà été affectés. D'après le rapport, les PME recevront 15,3 % (soit 2,4 milliards d'euros) du budget du programme engagé jusqu'ici sous le FP7. « Le financement des PME au programme de coopération devrait pouvoir se stabiliser au-dessus de 15 % pour le reste de la période du FP7 », avance également la Commission. Il s'agit d'un « engagement pour la croissance et l'emploi », commente la Commissaire pour la Recherche, l'Innovation et la Science, Máire Geoghegan-Quinn. « Notre futur programme pour la recherche et l'innovation Horizon 2020 continuera à soutenir la compétitivité des PME qui constituent le fondement de l'économie européenne », poursuit-elle.