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Le prêt viager, une solution pour financer les besoins liés au grand âge ? C'est l'une des solutions que la BPCE a souhaité mettre en avant lors d'un colloque consacré aux « Français face à la longue vie », le mardi 2 octobre 2013, au cours duquel ont été évoqués les principaux enjeux liés au vieillissement de la population. Face aux besoins futurs de financement de la perte d'autonomie, et aux difficultés rencontrées par les systèmes de retraites, les différents intervenants s'accordent sur la nécessité de trouver de nouvelles solutions de financement, dont éventuellement le prêt viager. Mais cette dernière éventualité se heurte à la réticence des Français à se séparer de leur patrimoine immobilier.
« Notre projet de loi sera prêt pour la fin de l'année 2013, j'oserai même dire qu'il est prêt mais il manque des arbitrages, dont j'attends le meilleur en craignant le pire comme c'est le cas dans un contexte de difficulté budgétaire », déclare mardi 17 septembre 2013 Michèle Delaunay, ministre déléguée chargée des Personnes âgée et de l'Autonomie, lors d'un déplacement dans l'agglomération lilloise. Michèle Delaunay a ensuite visité un quartier en chantier à la périphérie de Lille : Humanicité rassemble dans un même lieu des établissements médico-sociaux, des logements et des centres de formation.
Concernant le risque dépendance, « la capacité du marché à suppléer les solidarités publiques et familiales apparaît limitée. (…) L'instauration d'une assurance obligatoire, sans présager du caractère public ou privé d'une telle assurance, peut paraître dans ce contexte comme le meilleur moyen d'assurer une réelle mutualisation des risques ». Cette conclusion, celle d'un article du dernier numéro de juin 2013 de la revue de l'Irdes, « Question d'économie de la santé » (1), s'appuie en amont sur un travail de synthèse des différentes publications sur les freins liés à la souscription d'une assurance dépendance. Ces freins peuvent être classés en deux grandes catégories, les limites du coté de l'offre d'assurance (manque d'attractivité, prix élevé) et les limites plus ou moins inhérentes du coté de la demande – les individus et leur famille.