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« 2 500 jeunes recrutés en emploi d'avenir dans la branche [sanitaire, sociale et médico-sociale privée à but non lucratif] lors du premier semestre 2013 et la tendance s'accélère », annonce Unifaf (1) dans un communiqué diffusé vendredi 4 octobre 2013. En mars dernier, l'Opca de la branche s'était engagé à financer « 8 000 parcours de formation liés aux emplois d'avenir au cours des 24 prochains mois », rappelle-t-il. Une étude réalisée par Unifaf l'été dernier montre que « 1 100 associations ont déjà recruté » des jeunes en emploi d'avenir et que « 2 500 envisagent de le faire dans les 12 prochains mois ». Les résultats de cette étude mettent également en évidence les difficultés rencontrées pour mettre en oeuvre les parcours de formation des jeunes embauchés via ce dispositif.
Allonger le délai dont disposent les employeurs pour élaborer le plan de formation des jeunes embauchés en CDI ou en CDD de trois ans en emploi d'avenir. C'est l'une des propositions formulées par le député socialiste Jean-Marc Germain (Hauts-de-Seine), dans le rapport de la mission parlementaire sur la mise en oeuvre des emplois d'avenir qu'il présidait, rendu public le 18 septembre. L'objectif de cet assouplissement est d'aider les employeurs à élaborer avec le jeune un « parcours cohérent ». Le député recommande aussi d'ouvrir aux jeunes recrutés par des collectivités locales l'accès à des formations qualifiantes. Enfin, revenant sur les inquiétudes de certains acteurs de voir les emplois d'avenir concurrencer l'apprentissage, la mission estime qu'il est trop tôt pour évaluer l'influence de ce dispositif sur le nombre de contrats signés.
« à l'embauche [des jeunes en emploi d'avenir], les employeurs s'engagent de façon significative à faire accéder les jeunes recrutés en emploi d'avenir à une qualification : 4 employeurs sur 10 dans le secteur non marchand, un peu plus d'un employeur sur 4 dans le secteur marchand », indique le ministère du Travail dans un « bilan intermédiaire » sur la mise en oeuvre de ces contrats aidés lancés en novembre 2012. Ce bilan a été remis aux participants de la deuxième réunion tripartite « de mobilisation pour l'emploi » programmée lundi 16 septembre 2013. Face à ce bilan, la CGT demande notamment, dans un communiqué diffusé en amont de cette réunion, que « des moyens soient dégagés pour permettre aux missions locales de vérifier au cours et à l'issue du contrat, l'objectif de formation, de façon à permettre à la majorité des jeunes recrutés en emplois d'avenir d'accéder à une qualification ».
Michel Sapin, ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, Benoit Hamon, ministre délégué à l'économie sociale et solidaire, et Alain Carrée, président de l'Unifed, signent vendredi 21 décembre 2012 une convention cadre sur la mise en oeuvre des emplois d'avenir au sein de la branche sanitaire, sociale, médico-sociale privée à but non lucratif et sur leurs engagements en matière de formation professionnelle des jeunes bénéficiaires. L'Unifed regroupe plusieurs organisations d'employeurs du secteur : la Croix-Rouge française, la Fegapei (Fédération nationale des associations gestionnaires au service des personnes handicapées), la Fehap (Fédération des établissements hospitaliers et d'aide à la personne), la fédération Unicancer et le Syneas (syndicat des employeurs associatifs action sociale et médico-sociale). La convention ne prévoit pas d'objectif précis concernant le volume de contrats à mettre en oeuvre.
« La durée maximale de l'aide, fixée à trente-six mois […], peut être prolongée, sur autorisation de l'autorité délivrant la décision d'attribution, afin de permettre au bénéficiaire d'achever la formation professionnelle qu'il a engagée, dans la limite d'une durée totale de soixante mois. » C'est l'une des modalités d'application des emplois d'avenir en matière de formation professionnelle prévue par un décret n° 2012-1210 du 31 octobre 2012, publié au Journal officiel du 1er novembre 2012. Ce décret précise les critères d'éligibilité à l'emploi d'avenir des jeunes et des employeurs, le mode de fixation de l'aide à l'employeur et le contrôle de ses obligations en matière de formation du salarié (AEF n°204621). Ce texte s'applique sur l'ensemble du territoire national, y compris à Mayotte.