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La ville de Lille devra respecter le cadre des neuf demi-journées d'enseignement prévu par le décret sur les nouveaux rythmes scolaires. Le projet initial de la municipalité, qui appliquera la réforme à la rentrée 2014, reposait sur une répartition en huit demi-journées d'enseignement (avec des matinées allongées) et une demi-journée d'activités périscolaires (AEF n°193506). Mais le ministère de l'Éducation nationale a rappelé le cadre posé par le décret. « Nous allons nous accommoder de cette contrainte, l'essentiel étant d'éviter le morcellement des activités péri-éducatives », indique à AEF Maurice Thoré, conseiller municipal (PS) délégué à l'éducation, le 4 octobre 2013.
La ville de Lille (PS) appliquera la réforme des rythmes scolaires en 2014, en demandant une dérogation pour ouvrir ses écoles le samedi matin, au lieu du mercredi matin. « Nous voulons profiter de ce réaménagement pour relancer, consolider, renforcer notre projet éducatif global », affirme lundi 18 mars 2013 Martine Aubry, maire de Lille, lors d'une conférence de presse. « Nous vivons dans un pays bizarre où le passage en 2013 ou 2014 est présenté comme un enjeu politique : j'étais encore ce matin au téléphone avec Vincent Peillon [ministre de l'Éducation nationale] et je peux vous dire qu'il n'y a aucune difficulté », ajoute-t-elle. Plusieurs options seront prises ce lundi soir par le conseil municipal : la ville ne veut pas allonger la pause méridienne au-delà de deux heures et envisage de regrouper l'ensemble des activités périscolaires sur une après-midi dans la semaine, au lieu de les proposer chaque jour après l'école. « Cela n'a pas beaucoup de sens de mettre trois quart d'heure de périscolaire le soir : mieux vaut utiliser ce temps pour accompagner les enfants qui ont des difficultés ou proposer des études surveillées et mettre en place d'autres apprentissages sur un temps plus long », estime Martine Aubry.
La ville d'Arras (Pas-de-Calais) passera à la semaine de 4,5 jours dès la rentrée 2013, en s'appuyant sur l'expérience d'un groupe scolaire qui a choisi ce rythme dès 2008. « Nous ferons tout pour être prêts, non par posture politicienne, mais parce qu'il s'agit d'une réforme d'intérêt général », affirme lundi 4 février 2013 le maire, Frédéric Leturque (UDI), lors d'une conférence de presse organisée avec le rectorat au sein de l'école Voltaire. « Il y a cinq ans, l'équipe éducative de cette école s'est posé la bonne question, une question qui malheureusement tend à s'effacer dans le débat actuel : quelle est la meilleure organisation pour l'intérêt des élèves ? » estime Jean-Jacques Pollet, recteur de l'académie de Lille. « Cette école affiche aussi une collaboration exemplaire avec la collectivité territoriale, qui peut servir d'exemple au moment où il faut étendre cette organisation sur l'ensemble du territoire », souligne-t-il.
La ville de Lille va travailler dans les prochains mois, avec ses deux communes associées de Lomme et Hellemmes, à la deuxième édition de son PEG (projet éducatif global) : pour éclairer sa réflexion, elle a commandé à un cabinet indépendant, Copas (conseil en pratiques et analyses sociales), une évaluation du dispositif mis en œuvre entre 2005 et 2010. Ce rapport, dont AEF s'est procuré une copie, a été présenté lors du conseil municipal du 22 octobre 2010. Tout en qualifiant la première étape du PEG de « projet d'avant-garde » et en mettant l'accent sur l'ampleur des actions réalisées, à travers notamment les plans lecture et musique, les évaluateurs identifient des marges de progression, notamment dans la construction des partenariats institutionnels et territoriaux.
La ville de Lille abandonne sa proposition d'ouvrir les écoles le mercredi matin pour restaurer une semaine de quatre jours et demi, après une série de dix réunions avec les enseignants et les parents d'élèves. « Les parents sont déjà organisés le mercredi et les enseignants nous ont dit qu'ouvrir ce jour-là ne réglerait aucun problème », constate Martine Aubry, maire de Lille, lors du conseil municipal du lundi 18 mai 2009. « Ils nous ont plutôt demandé de nous battre pour restaurer le samedi matin », affirme-t-elle.
« Nous ouvrons une concertation au sujet de l'organisation de la semaine scolaire », annonce ce lundi 16 mars 2009 Patrick Kanner, adjoint de la ville de Lille, délégué au projet éducatif global. « Nous voulons apporter aux conseils d'école, qui sont souverains pour établir l'organisation de la semaine scolaire des arguments en faveur de la semaine de quatre jours et demi, comme le font les Villes de Grenoble (L'AEF n°306404) ou Brest (L'AEF n°316573) et comme le demandent la FCPE et le Sien-Unsa (L'AEF n°300144) », ajoute-t-il.