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« S'il y a diversification, c'est bien que certains parcours de licence seront plus exigeants, et donc (…) plus sélectifs ! », indique Terra Nova dans une note sur l'autonomie des universités, publiée vendredi 4 octobre 2013. Cette idée de parcours diversifiés en licence est une « perspective intéressante » de la loi ESR. Le think tank prend aussi position sur les priorités d'accès des bacheliers technologiques en IUT et des bacheliers professionnels en STS, qui ne devront pas se contenter d'être « des mesures cosmétiques ». Cette note aborde aussi l'accréditation, dont la mise en oeuvre est « un enjeu crucial ». Elle évoque par ailleurs la mise en place des communautés d'universités et établissements (AEF n°461564).
L'Unef publie pour la première fois un « palmarès des licences sélectives illégales » dans 27 établissements (1), lundi 22 juillet 2013, en même temps que son neuvième « palmarès » des établissements pratiquant des frais d'inscription illégaux (AEF n°185009). « Ces pratiques sélectives poussent les étudiants sans solution dans les bras du secteur privé », estime l'organisation étudiante, exigeant « la garantie effective pour chaque bachelier de pouvoir s'inscrire dans la filière de son choix ». Pour la CPU, « les universités ont pour vocation de faire réussir les étudiants, pas de les accueillir dans de mauvaises conditions ». Le MESR rappelle dans un communiqué de presse « la priorité » que constitue la réussite étudiante dans la loi ESR, mais n'évoque pas directement la sélection.
« Il ne serait pas inutile que l'ensemble des filières d'excellence en droit répondent à des critères et soient gouvernées par des principes » communs dont le respect garantirait que tous les étudiants qui en sont issus « méritent effectivement » le qualificatif flatteur appliqué à la filière qui les a accueillis, estiment Pascale Deumier, professeure à l'université Jean-Moulin (Lyon-III), membre du CND (Conseil national du droit) et Bernard Teyssié, professeur à l'université Panthéon-Assas (Paris-II), vice-président du CND, dans une tribune publiée début avril 2012 dans le magazine « La semaine juridique » (1). Le conseil national du droit, créé en 2007, réunit des universitaires et des employeurs (avocats, notaires, juristes, magistrats…) (AEF n°467676). Cette instance s'était prononcée en février en faveur du développement de ces cursus (AEF n°220621).
Organiser des parcours « différenciés » en L1 et L2 avec un suivi renforcé pour les plus faibles, supprimer les cours en amphithéâtre, instaurer une sélection au niveau master 1. Voici quelques unes des propositions sur la formation des étudiants du groupe de réflexion Terra Nova présentées dans une contribution de près de 90 pages publiée sur son site internet mardi 23 août 2011. Intitulée « Faire réussir nos étudiants, faire progresser la France : Propositions pour un sursaut vers la société de la connaissance », elle s'inscrit dans la perspective de l'élection présidentielle de 2012. Le groupe de travail à l'origine de ce rapport est présidé par Yves Lichtenberger, ancien président de l'université de Marne-la-Vallée et Alexandre Aïdara en est le rapporteur (1). Le rapport comporte également diverses préconisations sur les frais d'inscription, l'allocation d'autonomie pour les étudiants, la réforme des grandes écoles, le statut des enseignants chercheurs, le CIR, le financement de la recherche etc. (AEF n°234356 et AEF n°234355). L'objectif prioritaire doit être « d'élever le niveau d'éducation et de qualification [des] jeunes » pour atteindre « 50 % d'une classe d'âge diplômé au niveau licence en 2022, sans dégradation de la qualité des diplômes ».